Suite au décès de Thomas Eric Duncan, le premier patient atteint d'Ebola aux Etats-Unis, le pays a décidé de renforcer les contrôles de voyageurs dans 5 aéroports dont JFK et Newark à New York, Atlanta, Chicago et Washington Dulles.
Par ces aéroports transitent 94% des voyageurs des pays où sévit le virus Ebole : le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée.
Au Canada, la Ministre de la Santé a annoncé que les passagers en provenance des pays d'Afrique de l'Ouest touchés par l'épidémie allaient faire l'objet de contrôles renforcés.
L'OMS plaide pour un renforcement des actions de la communauté internationale face à l'épidémie.
Des experts de l'OMS et de l'Imperial College de Londres ont déclaré que plus de 20000 nouvelles personnes pourraient être affectées d'ici début novembre si rien n'est fait.
Entre le 30 décembre 2013 et le 14 septembre 2014, 4507 cas au total ont été notifiés à l’OMS.
Dans les pays sous-développés, le taux de mortalité est très élevé : «il est compliqué d’évaluer le taux de létalité pour cette épidémie car on ne dispose pas d’informations complètes sur l’issue clinique de nombreux cas, qu’ils aient été détectés ou non. Il ressort de cette analyse qu’au 14 septembre, 70,8% des patients pour qui l’issue avait été établie de façon définitive étaient décédés. Ce taux était cohérent en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone», explique le Dr Dye, Directeur chargé de la Stratégie à l’OMS.
Le taux de létalité est plus faible lorsqu’on prend compte seulement des patients hospitalisés, ce qui tend à prouver l’importance de prodiguer rapidement aux patients des soins de soutien de qualité.«Nous pensons que l’ampleur exceptionnelle de l’épidémie actuelle ne s’explique pas principalement par les caractéristiques biologiques du virus mais, en partie, par les caractéristiques des populations touchées, l’état des systèmes de santé et le fait que les efforts de lutte soient insuffisants pour enrayer la propagation de l’infection», a assuré le Dr Dye.