Si vous êtes sportifs et aimez la randonnée ou les sports nautiques, l'île de Moorea vous captivera. Moorea a tout pour plaire et résume toute la beauté des îles de la Polynésie : pics déchiquetés, vallées paradisiaques, baies somptueuses et lagons translucides...
Moorea est à seulement une demi heure en bateau de Tahiti et pourtant ici, c'est déjà le bout du monde. On m'a dit que l'île était touristique. Elle l'est sans doute mais elle a su rester sauvage. Ses montagnes semblent encore virginales et impénétrables comme lors de l'arrivée des premiers européens.
Bien que moins développée que Tahiti c'est pourtant depuis cette île que les missionnaires de la London Missionary Society évangélisèrent les autres îles de l'archipel de la Société.
L'île a accueilli de nombreux navigateurs célèbres comme Samuel Wallis, Bougainville puis Cook qui a donné son nom à l'une des plus belles baies de l'île avec celle d'Opunohu.
Moorea semble concentrer tous les charmes des îles de la société : un lagon et des plages superbes vers Temaé à l'est ou vers L'intercontinental à l'extrême ouest de l'île, des baies entourées de pics aiguisés comme Cook ou Opunohu, des fôrets épaisses et des vallées accueillantes.
Mon guide Hiro Damide est venu me chercher ce matin à l'Intercontinental Moorea. Il m'explique en chemin que les sentiers de randonnée sont mal indiqués en Polynésie et qu'il est plus simple de prendre un guide.
Il connait bien les îles car il a notamment été chargé de recenser les sentiers de randonnées aux Marquises.
Nous allons chercher un groupe de touristes américains qui font escale avec leurs bateaux de croisière. Ils sont accueillis au son de l'Ukulelé.
Ces touristes peu prévoyants sont équipés de baskets resplendissantes et du fait des averses tropicales et des chemins boueux, mon petit doigt me dit qu'elles seront dans un autre état en revenant.
La vie à Moorea est bien différente de Tahiti m'explique Hiro : « ici il n'y a que 17000 habitants. Tout le monde se connait plus ou moins. On se dit systématiquement bonjour lorsque l'on croise quelqu'un ». Cependant dans ce petit paradis tropical, tout n'est pas rose. Il y a beaucoup de jeunes qui ne travaillent pas.
Je lui demande : « ils ne pourraient pas monter des sociétés, il y a tant à faire dans le tourisme ? ».
« Ah oui, pourquoi pas mais ici il n'y a pas tant d'activité que cela et l'activité est concentrée dans les mains de quelques grandes familles ». La famille Albert par exemple détient une société de transport, une agence de voyage...
La route longe la baie d'Opunohu, plus belle encore que la baie de Cook car elle est restée sauvage.
Dans cette baie le temps semble s'être arrêté. Quelques voiliers sont amarrés face aux pics volcaniques aux arêtes tranchantes : seule la brise et quels rares voitures rompent le silence ambiant.
Hiro prend alors une route au fonds de la baie qui s'engage dans la vallée pour serpenter dans les monts jusqu'au Belvédère.
Le Belvédère est connu pour être le plus beau point de vue de l'île et l'un des plus magiques des îles de la société.
On y jouit d'un panorama à 180 degrés sur le Mont Rotui (899m) entouré des baies de Cook et d'Opunohu. Je resterais bien une heure à contempler ce paysage sublime, mais l'appel de l'aventure est plus fort.
Le belvédère est le point de départ de nombreux sentiers de randonnée et Hiro a décidé de nous emmener ce jour sur celui bien connu des 3 cocotiers.
En fait j'ai compté peu de cocotiers au sommet car ils ont été emportés par les cyclones.
La randonnée commence tranquillement alors que le sentier descend en pente douce dans la sombre forêt tropicale. Ici la lumière arrive comme filtrée, tamisée par les grands arbres tropicaux.
Tout au long de la marche Hiro nous donne de très intéressantes explications sur les plantes que nous découvrons le long du chemin.
Le Purau ou hibiscaus Tiliaceus est l'un des arbres les plus intéressants: tout est bon dans le Purau.
On utilise ses feuilles comme plats de présentation (voir les feuilles assemblées en plat au pied du guide sur la photo ci-dessus), son tronc pour faire des canoës, ses fleurs, son écorce très résistante pour faire des sangles.
Le Tiairii tutui ou bancoulier est quant à lui utilisé pour faire des bougies et l'on utilise sa sève comme encre de tatouage.
Le tatouage était auparavant réservé aux chefs polynésiens ou ceux qui jouissaient du plus grand prestige au sein de la société polynésienne : ils étaient les marqueurs d'un certain statut social.
Certains tatouages permettaient même d'accéder à certains privilèges comme de la nourriture en période de disette. A l'origine les tatouages représentaient des motifs abstraits ou des animaux : tortue, requin, lézard. L'île de Moorea s'appelait d'ailleurs auparavant Aimeho ou Eimeo ce qui signifie Lézard Jaune.
Mooréa est d'ailleurs l'une des meilleures îles de Polynésie pour se faire tatouer. Elle compte de grands noms internationaux comme Chimé ou Roonui qui se sont depuis installés à l'étranger et qui ont popularisé le tatouage polynésien. Plusieurs tatoueurs sont néanmoins présents sur l'île comme Taniera Tatoo ou Purotu Tatoo.
Durant la balade, nous passons à proximité de nombreux Mapé, des arbres produisant la châtaigne polynésienne, que les habitants adorent manger grillée.
De magnifiques Banyans sont également visibles. Ces arbres supposés sacrés sont souvent installé à proximité des Maraes, les anciens sites cérémoniels polynésiens. Cet arbre a la particularité de se fixer sur une plante pour finir par l'envahir et la tuer.
Nous passons ensuite par un bosquet de gigantesque bambous utilisés notamment pour la cuisson des aliments par les polynésiens.
Le porc notamment y est placé dans les cannes coupées en segments et cuit sous terre à l'étoufée à la mode polynésien.
Après 2 heures de randonnées le chemin devient plus ardu et monte plus abruptement jusqu'au sommet.
Certains abandonnent avant et ne profiteront pas du panorama exceptionnel sur les monts de Moorea et le lagon au loin. En parlant du lagon qui scintille au loin, Hiro m'indique qu'il a fait du surf dans le passé mais qu'il ne peut plus aujourd'hui du fait d'un problème aux genoux du à son activité.
Il m’explique ce qui est moins connu : « Moorea est un super spot pour faire du surf dans les passes. Mais que les locaux sont parfois difficiles avec les étrangers. Il faut les comprendre. Il y avait peu de monde avant et les spots sont parfois envahis. Mais ils restent cependant très cools par rapport à certains endroits. J'ai été étonné de l'agressivité sur certains spots à l'étranger ».
Pour Hiro, Moorea est une île bénie des dieux même s'il trouve parfois qu'elle est un peu trop touristique. « Je rêverais un jour d'aller habiter aux Marquises. Là bas la vie est restée traditionnelle comme dans le passé ».
Je lui parle de la rareté des produits polynésiens locaux dans les supermarchés des îles.
« Avant ma grand-mère faisait son propre café avec celui du jardin, les gens utilisaient leur propre production pour se nourrir. Mais avec la vie moderne, certaines plantations ont été abandonnées par les jeunes générations. Les plantations de cocotiers sont moins nombreuses car elles n'ont pas été entretenues. Il faut dire qu'il est parfois moins cher d'importer des produits que de les produire sur place ».
Il résume en une phrase tout le paradoxe du monde moderne : importer et dépenser du carbone pour avoir ce que l’on pourrait produire sur place.
L'huile de coco locale est ainsi difficile à trouver dans les îles même si certains en produisent désormais comme sur l’île de Tahaa. On sent néanmoins un renouveau de l'agriculture locale alors que les ananas, les citrons verts, la vanille et les légumes produits à Tahiti dans le plateau du Taravao sont très populaires. Une marque locale, Noa Noa, a également remis au goût du jour le café de Tahiti.
Je prends congé d'Hiro avec regret après cette magnifique balade pour aller explorer les environs.
Le domaine d'Opunohu et ses champs d'ananas
En contrebas du belvédère, le lycée agricole a balisé un sentier détaillant les cultures présentes dans ses plantations dont l'ananas. Les paysages de champs d'ananas avec les montagnes en arrière fonds sont sublimes. Le sentier d'interprétation propose des explications intéressantes sur les plantes locales: dommage qu'il soit si mal balisé.
Un peu plus en aval, un ranch propose d'ennivrantes balades à cheval au milieu des plantations dans la domaine d'Opunohu.
Mais après cette exploration de l'intérieur de l'île, j'ai hâte d'aller explorer le lagon.
Un lagon à explorer avec de superbes motus
Car la Polynésie est réputée pour la couleur irréelle de ses lagons.
Près de l'hôtel Intercontinental ou de l'hôtel les Tipaniers, le lagon offre ses plus belles couleurs : un dégradé de bleu profond, turquoise, azur...
En parcourant le lagon avec un kayak (en prêt gratuit pour les clients de l'Intercontinental ou 500 francs XCF l'heure à l'hôtel les Tipaniers), on reste scotché par la clarté et les couleurs de l'eau.
Une exploration en snorkeling entre les deux motus proches de la barrière de corail est un must : on y voit toutes les espèces de poissons de coraux même s'il faut de préférence y aller tôt le matin ou tard le soir pour éviter les aller-retours des bateaux de touristes.
Une plongée avec les dauphins de l’Intercontinental ou une visite du centre des tortues est aussi un must.
Le clou de mon séjour : nager avec des requins en liberté
Mais l'endroit qui restera dans ma mémoire comme le plus magique est le lagonarium situé sur le motu Ahi.
Il est situé à l'est de l'île à quelques minutes en voiture du quai des ferries pour Tahiti. Depuis l'embarcadère, ne voyant pas de navette comme indiqué dans les guides je décide de faire du stop.
Je suis pris par un vieux loup de mer sympathique avec qui j'avais discuté en achetant les billets de la traversée à Papeete - Mooera.
Il habite depuis de nombreuses années en Polynésie et y est venu avec Eric Tabarly : nous n'avons pas le temps de plus discuter de son parcours, sans doute fascinant, car me voilà à l'embarcadère du lagonarium.
J’ai loupé le départ à 11H30 mais il y a un autre départ à 12H30 dans à peine quelques minutes. Je demande comment revenir au terminal des ferries et on me dit qu'il y a un bus (que je ne verrai pas en revenant!)
Un bateau polynésien en bois vient nous chercher pour rejoindre le motu que l'on aperçoit au loin.
Le temps est vraiment magnifique aujourd'hui et le marin qui tient la barre et qui fait aussi office de plongeur est très sympathique. Il respire la joie de vivre polynésienne et semble se plaire dans ce décor de Robinson.
En débarquant sur le petit ilot, chacun se voit attribuer une case polynésienne avec deux chaises longues pour paresser ou faire la sieste. Je n'aurais malheureusement pas le temps de m'en servir tellement l’endroit est captivant.
Il y a un bar avec thé et café à disposition et l'on peut même commander un plateau repas pour un peu moins de 3000 francs pacifiques.
Je prends des masques et un tuba et m'empresse de plonger dans l'eau translucide à la découverte du massif coralien. J'ai de la chance car ce jour la visibilité est excellente me dit la patronne : à peine ais-je mis les deux pieds dans l'eau qu’une myriade de poissons tropicaux tourne autour de moi.
En poursuivant un peu, j’aperçois de loin mon premier requin à pointe noire : quelle émotion et quelle bête magnifique avec ses petits yeux noirs.
Il passe au loin puis se rapproche en tournant autour du massif de corail où je suis situé.
Du coup je reviens un peu sur mes pas et vois un autre plongeur faire du surplace : en fait de je ne l'avais pas vue mais il admire une raie grise majestueuse. Après être revenu au bord de prends mon courage à deux mains et m'éloigne un peu plus. Ce sont désormais 3 puis 4 puis 5 requins qui rodent autour de moi. Quel incroyable moment! Ces requins de récif à pointe noire ne sont pas agressifs mais il vaut mieux tout de même ne pas les provoquer.
Puis vient l'heure du nourrissage des raies plus touristique : je reste un peu dans la lagon pour toucher les raies à la peau très douce et prends de nombreuses photos. Cette fois il y a environ une dizaine de requins sous l'eau.
Je termine cet après-midi en discutant avec un américain de San Francisco qui est venu pour 15 jours à Moorea uniquement car il adore l’île. Nous parlons du réchauffement climatique et il me raconte que de nombreux américains ont acheté des terrains en Nouvelle-Zélande au cas où les choses tournerait mal.
Ici en Polynésie on sent encore peu les effets du réchauffement climatique : c’est encore l’un des rares endroits au monde où les coraux sont encore bien vivants même si le climat a changé ces derniers temps. La saison des pluies n'est plus aussi marquée qu'auparavant. Elle ne s'arrête plus en avril/mai mais se poursuit en juin. Souvent et il pleut un peu plus toute l'année.
De par son éloignement la Polynésie reste encore une destination de rêve. Voir ces requins en liberté est un privilège dans cette planète de plus en plus polluée et où des centaines d'espèces disparaissent chaque mois.
La Polynésie reste un sanctuaire où l'on peut admirer en toute liberté de superbes animaux comme les raies mantas, les baleines, les dauphins, les tortues marines et les requins, espérons-le pour longtemps encore!
Il est à noter que les requins en Polynésie semblent ne pas être aussi méchants qu’ailleurs alors que l'on compte très peu d'attaques. Les requins polynésiens seraient-ils à l'image des habitants du pays: rieurs et doux?
Ou est-ce du à la légende liée aux requins? Une légende tahitienne raconte qu’un requin a réussi à sauver de la mort le plus bel homme de Tahiti et la Princesse Tuihana. Les requins sont très respectés en Polynésie car on dit qu’ils sont habités de l’esprit des ancêtres et qu’ils peuvent venir pour se venger ou pour déranger les vivants qui leur manquent de respect. Ils sont aussi connus comme des animaux protecteurs, Taura, car ils peuvent protéger, assister, prévenir d’un danger un descendant en difficulté. Avant chaque famille avait ainsi son mako (requin) que l’on saluait en partant pêcher car ils étaient censés veiller en mer sur les membres d’une famille.
Une attaque de requin est donc interprétée comme un sanction d’un dieu pour une personne en faute.
Les requins polynésiens seraient-ils donc pacifique? Au lagonarium en tous cas personne n’a été mordu.
Il est temps pour moi de quitter Moorea et je retounerai à Tahiti grâce à un couple de français qui est venu voir leur fille en stage de 4 mois dans un hôtel de l'île. Elle adore son travail à Moorea ce qui n’est pas surprenant
Ce sont eux qui me prennent en stop au quai car le bus du lagonarium a disparu (les transports communs ont des horaires peu fiables en Polynésie française).
Je réussis à prendre le dernier ferry à 16H40 et file au terminal de bus à Papeete où le bus de 17H vers Papara n'est pas passé. Il arrive finalement à 18H et tout le monde se rue dedans. Mais la porte se referme 2 passagers devant moi car il est plein. Je réussis à convaincre le chauffeur de m'embarquer en arguant que je dois absolument prendre mon vol de retour vers Paris ce soir. Il compatit et j'embarque.
J'ai juste le temps de prendre un douche faire mes affaires et mon hôte m'emmène à l'aéroport. Il y a foule pour embarquer et des danseurs traditionnels animent la salle au niveau des contrôles de sécurité.
Et quelle surprise: avant de rejoindre mon vol je retrouve par hasard mon guide Hiro Damide qui attend son fils de retour de métropole pour les vacances.
Il m'explique combien cela a été dur de voir sa femme et son fils partir en France. Lui n’a pas voulu céder aux mirages de la société de consommation. « J’adore mon île et je ne me vois pas vivre ailleurs. Je vis simplement et puis j’adore mon métier ».
Je le quitte avec le doux espoir de revenir un jour ici pour être bercé par les sourires et les chants polynésiens et vivre pour quelques temps plus simplement…
INFORMATIONS PRATIQUES :
- Y ALLER : Air Tahiti Nui est la compagnie de référence pour se rendre à Tahiti. L'accueil est très agréable et tout est fait pour que les voyageurs se sentent déjà dans les îles dès l'entrée dans l'avion (uniforme des hôtesses, photos des îles). Les vols sont assurés en Dreamliner B787, un excellent avion de nouvelle génération avec filtrage de l'air hors réacteurs (pour ne pas respirer d'atmosphère polluée en cabine), altitude cabine optimisée (moins de 1600M contre plus de 2000m d'altitude pour les avions d'ancienne génération), grands hublots et meilleure luminosité à bord...La cabine économique premium Moana est une bonne alternative entre la classe Business et la classe économique.
Plus d'informations : www.airtahitinui.com.
- SEJOURNER : nous avons séjourné à l'hôtel Intercontinental Moorea. Un très bon hôtel. Vous pouvez lire le test de l'établissement en cliquant sur cette phrase. L'hôtel les Tipaniers situé non loi a également bonne réputation. Le Sofitel à l'est de l'île près de l'embarcadère pour Tahiti est également réputé. Sinon de nombreux habitants proposent aussi des chambres d'hôte.
- A VOIR / A FAIRE :
- une randonnée sur l'île notamment le chemin des 3 cocotiers ou d'autres. De nombreuses agences proposent des randonnées. Pour les groupes nous conseillons Hiro Hamade : voir son site web https://hirohikingmoorea.blogspot.com.
- pratiquer le kitesurf sur la plage des Tipaniers : école Lakana Fly: https://fr-fr.facebook.com/LakanaFlyKiteSchoolSUPMooreatahiti
- faire une balade à cheval au ranch de la vallée d'Opuhonu : https://fr-fr.facebook.com/Ranch-Opunohu-valley-214018098752371/
- gouter le jus d'ananas réputé de l'île au bar du lycée agricole d'Opuhonu ou à l'usine Rotui,
- explorer sans se lasser le lagon en kayak depuis l'hôtel Intercontinental ou l'hôtel Les Tipaniers et aller plonger avec masque et tuba entre les deux motus au loin,
- partir une demi journée ou la journée entière au lagonarium pour plonger avec les requins et les raies : https://lagoonarium.e-monsite.com,
- se faire tatouer dans l'un des nombreux salons de tatouage de l'île à Petit Village ou près de l'Interconitnental,
- partir plonger au large du lagon après les tombants pour voir la faune marine de jour ou de nuit,
- faire une partie de golf au Moorea Green Pearl Golf,
- déguster les poissons du Pacifique dans les petits restaurants de l'île qui offrent souvent une vue sur le lagon.
Le snack Mahana (https://www.facebook.com/pages/Snack-Mahana/116997691795723) offre des tables en plein air face au lagon (ne pas manquer la dorade coryphène appelée Mahi Mahi, photo ci-dessous),
de même que le restaurant de l'hôtel les Tipaniers,
ou les restaurants de l'Intercontinental.
Des roulottes comme le Lézard Jaune proposent aussi des poissons du jour grillés.
Nous avons particulièrement apprécié le restaurant Tiahura qui cuisine des poissons à la tahitienne (sauce au citron vert et lait de coco) à la perfection.