Network Rail au Royaume-Uni a dévoilé son étude concernant la création d'une ligne à grande où les trains circuleraient à 200 M/H (320 km/h) ce qui diviserait par deux la durée d'un voyage entre Londres et l'Ecosse. Le trajet durerait un peu plus de deux heures.
Ce projet de 43 milliards de livre desservirait Birmingham, Warrington, Liverpool, Manchester, Preston, Glasgow et Edimbourg depuis la gare centrale de Londres (voir la carte ci-contre), avec un temps de voyage de deux heures et 16 minutes entre Londres et Glasgow, et de seulement 46 minutes de Londres à Birmingham.
L'étude a pris en compte trois solutions alternatives, reliant Londres avec le Yorkshire, aux East Midlands, et vers l'ouest, mais a conclu qu'un itinéraire via les West Midlands, au nord-ouest vers l'Ecosse offrait la « meilleure option en terme de rentabilité» : le réseau serait remboursé à hauteur d'un facteur de 1,8 en 60 ans.
L'étude a également étudié la prolifération et les avantages des lignes ferroviaires à haute vitesse en Europe et à travers le monde. L'étude indique que l'itinéraire Madrid-Séville en Espagne a capturé 90 pour cent du marché aérien entre les deux villes.
Le Royaume-Uni est à la traîne dans ce domaine derrière des pays tels que la Chine, l'Espagne, la France, le Japon, l'Allemagne, l'Italie et les USA en termes de nombre de kilomètres de lignes à grande vitesse construites ou en projet d'ici 2025 (voir le tableau ci-dessous).
Network Rail a indiqué «qu'avec des objectifs importants en terme de réduction d'émissions de carbone et que du fait que les routes et les cieux sont devenus encombrés, le besoin de nouveaux itinéraires ferroviaires n'a jamais été aussi fort ».
L'étude indique qu'en 2030, la ligne épargnerait 480 millions de milles de véhicule par an, et 3,6 millions de voyages enavion par an. Le but serait d'accomplir la première section de la ligne entre Londres et Birmingham d'ici 2020 : d'ici là on l'estime la ligne de rail existante de Londres au nord-ouest aura atteint le maximum de sa capacité.
Concernant la possibilité d'une ligne ultra-rapide reliant directement Heathrow au nord de l'Angleterre, l'étude a conclu que cette option réduirait la valeur et les avantages de la nouvelle ligne de près de 3 milliards de livres, parce que « la grande majorité des passagers utilisant la nouvelle ligne voyagerait depuis une gare du centre de Londres et non d'Heathrow ».
Elle a ajouté que la possibilité d'une liaison depuis la ligne ultra-rapide principale jusqu'à Heathrow « semble raisonnable à long terme alors que nos routes et voies aériennes sont de plus en plus congestionnées ». Cependant elle n'améliorerait pas la rentabilité de la nouvelle ligne dans son ensemble.
Plus d'informations sur le site networkrail.co.uk.
