Les premiers vols de rapatriement ont commencé. Ce putsch pose des problèmes à long-terme pour l’approvisionnement en uranium et remet le projecteur sur le marché européen de l’électricité qui nous pose de nombreux problèmes et surtout des tarifs très élevés…
Les premiers vols de rapatriement ont débuté la nuit dernière. Deux A330 de l’armée de l’air ont atterri à Paris cette le premier avec 262 personnes à bord à 1H30 et le second à 5H du matin.
Selon France Diplomatie, plus de 350 français ont été évacués.
Ce coup d’Etat dont certains disent qu’il a été initié par la Russie en représailles de l’implication de la France en Ukraine posera des problèmes pour la fourniture d’uranium à nos centrales. Le Niger était en 2020 le principal fournisseur d’uranium avec l’Urkraine, l’Australie et les Etats-Unis.
Pas de panique ! Le #Niger n'est pas notre seul fournisseur d'uranium. Pour ne plus dépendre de l'étranger, une solution ! Recycler les déchets nucléaires qui pourraient nous assurer une indépendance énergétique de 1000 ans ! C'était le programme #Astrid stoppé par #Macron... pic.twitter.com/uFdzrSInto
— Europhobe (@Europhobe) July 31, 2023
Les dirigeant de la Cédéao (Communauté Economique de Etats d'Afrique de l'Ouest) « ont fixé un ultimatum d'une semaine à la junte militaire au Niger pour un retour complet à l'ordre constitutionnel, affirmant ne pas exclure un recours à la force si ce n'était pas le cas note Le Point.
La France perd ainsi un allié de poids alors que le nucléaire s’avère plus que jamais comme la solution technologique de choix face à la théorie du changement climatique que soutient certains scientifiques. Le Niger permettait de s'approvisionner auprès d'un pays ami et non aligné alors que nos principaux fournisseurs en 2020 étaient le Kazakhstan ou l'Australie et les Etats-Unis.
Comme preuve que le nucléaire redevient à la mode, le Canada vient ainsi d’annoncer qu’il allait relancer le nucléaire après 30 ans d’arrêt. L’état de l’Ontario a annoncé deux projets en ce mois de juillet relate Bloomberg.
« Nous retournons à nos racines nucléaires, et cela ne pourrait pas arriver à un moment plus important », a déclaré John Gorman, président de l'Association nucléaire canadienne. « Alors que la demande mondiale d'énergie propre monte en flèche, le Canada est de nouveau sur le point d'être un fournisseur de réacteurs nucléaires à l'échelle nationale et internationale ».
La Canada a fait le constat comme la France que l’éolien et le solaire deux énergies intermittentes ne permettaient pas d’alimenter suffisamment le réseau d’un pays au contraire de l'Allemagne qui émet énormément de CO2 le solaire et l'éolien nécessitant des centrales à gaz ou à charbon.
Comme pour le nucléaire, le gouvernement tarde à reconnaitre l'erreur de son engagement dans le marché européen de l'électricité
Les français paient actuellement le prix de l’engagement du gouvernement Français dans la doctrine allemande, même si la France a fait volte-face sur le nucléaire récemment en annonçant des investissements dans le nucléaire. Il reste que le gouvernement français est toujours engagé dans le marché européen de l’énergie et qu’EDF doit faire face à l’AREHN et son obligation de fournir de l’électricité à bas prix à des concurrents pour la plupart qui ne produisent rien ou peu.
EDF accumulé des pertes gigantesques de ce fait et a du être privatisée. Les français ont d’ailleurs pu noter à cette occasion que la doctrine du gouvernement français était de privatiser les profits et de mutualistes les pertes.
La fermeture de la centrale de Fessenheim qui aurait pu être prolongée a par ailleurs engendré une baisse de production, une production dont on aurait eu bien besoin l’hiver dernier.
La France doit quitter le marché européen de l'électricité selon Loïk le Floch Prigent
Alors que les factures EDF vont bientôt atteindre une niveau intolérable pour la majorité des français, la France devrait quitter au plus vite le marché européen de l’électricité à l’image de l’Espagne ou du Portugal et cesser l’Arehn comme le conseille notamment Loïk le Floch Prigent ancien président d’ELF.
« Je ne vois pas pourquoi la Commission européenne pourrait nous imposer de mener une politique allemande suicidaire pour notre pays » a-t-il déclaré sur son blog.
« Actuellement, tous les consommateurs français sont « perdants » puisqu’ils ont investi depuis des dizaines d’années dans des investissements rentables qui ne leur profitent pas à cause d’un attachement incompréhensible à des mesures technocratiques. Il suffit donc d’écrire que, conformément à la loi votée par le Parlement il y a plus de dix ans, la situation exceptionnelle qui avait été envisagée est arrivée et donc que la France se retire du marché de l’électricité. Si les Allemands et d’autres ont envie d’avoir une autre politique, cela ne nous gêne pas, mais je ne vois pas pourquoi la Commission européenne pourrait nous imposer de mener une politique allemande suicidaire pour notre pays. Nous avons une base nucléaire et hydraulique qui peut nous fournir 85 % au moins de nos besoins électriques, et ceci moitié moins cher que ce qui est envisagé par nos voisins. Que nous faut-il de plus pour nous décider et agir ? Le temps de la palabre est passé, maintenant c’est le moment d’agir.».
Nous vous invitons à lire cette excellente interview du Front Populaire qui montre que le gouvernement aurait du choisir de sortir au plus vite marché européen de l’électricité. Les hausses de tarif de ce mois et à venir sont la cause de ce mauvais choix.