Finalement plusieurs villes n’appliqueront pas l’interdiction des voitures Crit’Air 3 au 1er janvier 2025 car officiellement la qualité de l’air s’est améliorée…
Alors que la qualité de l’air s’est améliorée les villes de Marseille et Rouen laisseront finalement circuler les véhicules Crit’Air 3 en 2025 soit les diesel immatriculés entre 2006 et 2010 et les voitures à essence entre 1997 et 2005. L’obligation a également été levée pour Strasbourg mais la Mairie pourrait décider de la mettre en œuvre. C’est ce qu’a annoncé l’Eurométropole de Strasbourg. Les mairies de Rouen et Marseille ont confirmé de leur côté au contraire la levée de l’interdiction.
Le Ministère de la Transition écologique a indiqué que cette décision avait été prise grâce à l’amélioration e la qualité de l’air dans les grandes agglomérations. De plus de 150000 habitants avec un taux de 23 μg/m3 en 2023 contre 26 en 2022. Ce taux atteignait 36 Caen 2016 et n’a cessé de diminuer. Globalement depuis 2000, les émissions nationales de NO2 (dioxyde d’azote) ont baissé de 62% contre ne baisse de 55% pour les particules fines.
Alors que 8 métropoles dépassaient le seuil de NOx en 2021 et 5 en 2022 (Lyon, Marseille Paris, Rouen et Strasbourg), seules Paris et Lyon ontdépassé ce seuil en 2023. Ces mesures de levée d’interdictionsont bienvenues alors que les voitures Crit’Air 3 représentent 21% du parc.
Au final seules les villes de Paris, Lyon ainsi que Strasbourg (du fait de l’Eurométropole) seront concernées par l’interdiction de ces véhicules à partir du 1er janvier 2025 alors que les niveaux de pollution dépassent les seuils recommandés. Pour les habitants de Paris qui viennent en voiture pour le travail cette interdiction risque cependant d’être très compliquée à vivre en 2025…Cela concernera 1,55 million d'automobilistes (Crit'Air 3) à Paris et Lyon selon les données du Ministère (plus Strasbourg non compté par le ministère) dont 1,3 million dans l’agglomération parisienne.