On se demande pourquoi le gouvernement n’a pas inclus la presse touristique dans son plan tourisme. Cela représente une distorsion de concurrence…
Le gouvernement a annoncé le 10 août de nouveaux secteurs intégrés dans le cadre de son plan tourisme comme les magasins de souvenirs et piété, les boutiques e galeries marchandes, les boutiques d’aéroports, les traducteurs-interprètes, les autres métiers d’art, les services auxiliaires de transport par eau, les paris sportifs et les labels phonographiques.
Très bizarrement de nombreux secteurs pourtant fortement touchés ne figurent pas dans ce plan comme la presse professionnelle tourisme, les courtiers en assurance voyage, les bureaux représentant les offices de tourisme.
Jean-Pierre Mas le président des Entreprises du voyage qui regroupe le principal syndicat du secteur a pourtant attiré l’attention du gouvernement sur ce point.
On ne comprend pas donc pourquoi des activités comme les labels phonographiques, les paris sportifs, les agences de mannequins sont intégrés dans le plan tourisme et pas la presse professionnelle touristique qui tire 100% de ses revenus de la filière touristique. Parmi la presse touristique on compte de nombreux titres comme l'Echo Touristique, la Quotidienne, le Quotidien du Tourisme, Déplacements Pros, notre magazine Business Traveler...Les grands médias généralistes sont avantagés car pouvant vendre de la publicité dans de nombreux secteurs. Or la presse touristique ne vend de la publicité qu'au secteur du tourisme et son chiffre d'affaires est actuellement proche de zéro.
Il s'agit donc d'une distorsion de la concurrence inacceptable vis à vis des grands groupes de médias généralistes alors que les voyages sont au point mort et que l'industrie du tourisme connait une crise majeure.