Le Qatar vient de signer un protocole d’accord avec l’Aviation Civile de Madagascar et le Ministère des Transports et de la météorologie ce qui devrait permettre à Qatar Airways de desservir la grande île…
Grâce à cet accord entre l'aviation civile de Madagascar et du Qatar, Qatar Airways pourrait proposer jusqu’à 7 vols long-courriers par semaine, la compagnie deviendrait alors l’une des plus importantes à Madagascar alors que la compagnie nationale a suspendu ses vols internationaux pour se restructurer.
Aujourd’hui plusieurs compagnies aériennes desservent Madagascar notamment 3 compagnies françaises Air France, Corsair et Air Austral, ainsi qu’Air Mauritius et quelques compagnies d’Afrique et du Moyen-Orient comme Ethiopian Airlines Kenya Airways, Ewa Air et Turkish Airlines.
Le pays voudrait développer le tourisme pour accueillir 1 million de voyageurs d’ici 5 ans avec pour objectif la multiplication par 3 des vols internationaux.
Hormis Qatar Airways, d’autres compagnies du Moyen-Orient s’intéressent au pays comme Emirates qui a fortement développé ses vols vers l’île Maurice ces dernières années, FlyDubai ou Etihad Airways, ce qui a été confirmé par le Ministre des Transports.
Qatar Airways n’a pas indiqué quand ses vols seraient lancés vers l’aéroport d’Ivalo. De même que Madagascar Airlines n’a pas précisé quand elle reprendrait ses vols internationaux notamment vers la France.
Valéry Ramonjavelo, ministre des Transports et de la météorologie a néanmoins écarté une entrée au capital de Qatar Airways dans la compagnie nationale : « Qatar Airways ou une autre compagnie étrangère n’est pas dans les plans aujourd’hui » a-t-il assuré à l’Express de Madagascar.
Le Ministre a cependant assuré qu’il fallait ouvrir le ciel malgache : « nous voulons atteindre le million de touristes, donc il faut se donner les moyens de le faire. Il faut ouvrir le ciel. Aujourd’hui avec les compagnies qu’on a, nous avons trois-cents mille touristes. Nous avons quatre-vingts touchés internationaux hebdomadaires. Pour avoir le million, il faut le multiplier par trois. Pour y parvenir, il faut de nouvelles compagnies qui viennent chez-nous ».