Ryanair vient d’informer les analystes que ses profits 2013-2014 serait dans le bas de la fourchette prévue de 570 à 600 millions d’euros et pourraient même être légèrement inférieurs (son exercice allant du 1er avril 2013 au 30 mars 2014).
Le CEO de la low-cost Michael O’Leary a justifié cette alerte par une baisse sensible des tarifs sur les vols réservés en septembre, octobre et novembre.
La compagnie doit par ailleurs faire face à plus de concurrence au Royaume-Uni, en Scandinavie, en Espagne et en Irlande et à la morosité de l’économie européenne.
Les facteurs climatiques ont en outre un impact sur son activité: cet été, la météo ensoleillée au Royaume-Uni et en Irlande a encouragé les vacancier à rester dans leur pays.
Du fait de ces prévisions revues à la baisse, Ryanair devrait mettre à terre 70 à 80 avions cet hiver au lieu des 50 prévus initialement.
Peut-être la compagnie devient-elle moins popualaire du fait de ses conditions de transport: vérification drastique des bagages (parfois limite), surharges pour carte de crédit, impressions de la carte à l'aéroport alors que d'autres low-costs jouent au contraire la qualité.
Ryanair aurait peut-être intérêt à être moins dans la provocation et plus à l'écoute de ses clients?
Au premier trimestre 2014 qui s'est terminé le 30 juin 2013, la compagnie avait publié un bénéfice en baisse de 21% à 78 millions d'euros contre 99 millions à la même période l'an passé (voir http://www.ryanair.com/fr/investor/investor-relations-news).
