En raison des pics de pollution en Ile-de-France, les transports seront gratuits du vendredi 14 mars au matin au dimanche 16 mars au soir.
La gratuité concerne l’ensemble du réseau de la RATP (Bus, Tramway, Métro, RER, ainsi qu'Orlybus, Roissybus et Orlyval).
Le Conseil Régional d'Ile-de-France veut ainsi inciter les franciliens à utiliser les transports public et délaisser les automobiles.
C'est la première fois qu'une telle mesure est mise en place en Ile-de-France.
De leur côté les Verts ont exigé la mise en place d'une circulation alternée à Paris. Ce qui a été finalement décidé ce week-end.
Ce dispositif est opérationnel depuis de longues années dans certaines villes comme Athènes ou Mexico.
A Mexico, certaines industries sont mises en veille les jours de grande pollution et les véhicules datant d'avant 2005 ont été bannis. Des bus propres baptisés Metrobus ont également vu le jour
Les polituqes s'intéressent enfin aux problèmes des pics de pollution et à ses effets sur la santé des français.
Début 2013, la Commission Européenne avait saisi la Cour de Justice Européenne du fait de nombreux dépassements du niveau de particules PM10 dans plusieurs villes françaises depuis 2005.
«Plusieurs régions de la France sont touchées par un épisode de pollution aux PM10 depuis plusieurs jours (Ile-de-France, Alsace, Rhône-Alpes, Nord-Pas-de-Calais, PACA,...) où les concentrations mesurées par les associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA) sont élevées, voire très élevées. Cet épisode perdure sous l'effet du phénomène d'inversion de température et de la quasi-absence de vents. Le seuil d'alerte (80 µg/m3, moyenne sur 24h) a été atteint en Ile-de-France les 11, 12 et 13 mars [au jour du 14 mars]» a déclaré le CITEPA.
Il est à noter cependant qu'en 10 ans le trafic automobile a baissé de 25% à Paris selon Bertrand Delanoé.
«Les quantités d’oxyde et de dioxyde d’azote mesurées dans l’air ont baissé respectivement de 28 et 18%. Plusieurs polluants particulièrement nocifs ont quasiment disparus : le dioxyde de soufre, le benzène et le plomb par exemple ont chutérespectivement de 94, 90, et 98 %. Quant aux gaz à effet de serre, ils ont diminué sur lamême période de presque 10%, principalement grâce aux économies d’énergie opérées sur nos bâtiments» avait déclaré la Mairie de Paris en 2012.
Des efforts ont donc été faits mais doivent être renforcés pour améliorer encore plus la qualité de l'air à Paris...Ces pics de pollution étant particulièrement nocifs pour les enfants et les personnes agées. A suivre.