Alors que la compagnie risque d'être interdite à Londres le nouveau PDG d'Uber a annoncé que l'entreprise doit changer…
Transport For London a décidé de ne pas renouveler la licence de la société à Londres. Du coup le géant du VTC a décidé de lancer une pétition sur change.org pour consterner cette décision qui a déjà recueilli 750000 signatures.
Mais cela ne suffira peut-être pas. « Nous allons faire appel de cette décision pour les millions de londoniens, mais nous le faisons aussi en sachant que nous devons changer. Uber n'aura plus le droit de prendre des clients à Londres à partir du 30 septembre du fait de mauvais comportements de ses chauffeurs comme l'utilisation du logiciel Greyball pour éviter les forces de l'ordre.De son côté le maire de Londres Sadiq Khan a critiqué la stratégie d'Uber afin de contester la décision via « son armée d'experts en relations publiques, d'avocats…Ils nous ont menacés agressivement de nous poursuivre en justice » a-t-il déclaré.
Il a ensuite accepté les excuses d'Uber.
Londres n'est pas le seul point noir pour Uber.
Google réclame 1,8 milliard de dollars à la société pour avoir volé 9 secrets commerciaux. Ce montant a été abaissé alors que Waymo la filiale d'Alphabet maison mère de Google réclamait initialement 2,6 milliards de dollars.
Uber a par ailleurs annoncé le 26 septembre l'arrêt de son activité au Québec à partir du 14 octobre alors que l'entreprise juge les nouvelles règles mises en place par les autorités « trop restrictives ».
Les autorités du Québec veulent que les chauffeurs d'User soient soumis aux mêmes règles que es chauffeurs de taxis: formation de 35h, vérification des antécédents judiciaires et visite annuelle de contrôle. Les nuages s'accumulent pour Uber même si la récente pétition à Londres montre que le service satisfait nombre d'utilisateurs. A suivre...
