Les passagers n'auront plus besoin de porter de masques faciaux dans les aéroports ou sur les vols dans toute l'Union Européenne à partir de la semaine prochaine. En France l'obligation de port du masque est également suspendue dans les transports en commun...
L'Agence de la sécurité aérienne de l'Union européenne (EASA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) ont publié une déclaration conjointe sur l'assouplissement des mesures Covid-19 pour les voyages aériens.
Les nouvelles recommandations entreront en vigueur le 16 mai, bien que le communiqué indique que les règles pour les masques « continueront de varier selon la compagnie aérienne au-delà de cette date ». À titre d'exemple, il indique que le port du masque doit être encouragé lors d'un vol vers ou depuis une destination où il est requis dans les transports publics.
Le communiqué recommande également aux passagers vulnérables de continuer à porter un masque facial, de préférence de type FFP2/N95/KN95, ainsi qu'à ceux qui toussent et éternuent « pour rassurer les personnes assises à proximité ».
Il est conseillé aux exploitants d'aéroport d'éviter d'imposer des exigences de distance si celles-ci sont susceptibles d'entraîner un « goulot d'étranglement à un autre endroit du parcours des passagers ».
Le directeur exécutif de l'AESA, Patrick Ky, a déclaré : « c'est un soulagement pour nous tous que nous atteignions enfin un stade de la pandémie où nous pouvons commencer à assouplir les mesures de sécurité sanitaire. Pour de nombreux passagers, ainsi que pour les membres d'équipage, il existe un fort désir que les masques ne soient plus obligatoires dans les voyages en avion. Nous sommes maintenant au début de ce processus.Les passagers doivent continuer à se conformer aux exigences de leur compagnie aérienne et, lorsque les mesures préventives sont facultatives, prendre des décisions responsables et respecter le choix des autres passagers ».
Le mois dernier, la juge de district américaine Kathryn Kimball Mizelle a annulé le mandat des masques de voyage aux États-Unis. Les compagnies aériennes américaines ont informé leurs clients qu'ils ne sont plus tenus de porter des masques durant les vols.
Le gouvernement français a donc suivi la décision européenne et a décidé d'appliquer la nouvelle règle dans les transports en commun en France à compter de lundi 16/05. Le masque n'est plus exigé dans les métros, trains, avions...
Il est étrange que ces décisions sanitaires soient prises par l'Union Européenne qui n'a normalement aucune légitimité démocratique dans le domaine de la santé. On ne peut que saluer cette mesure de levée de l'obligation du port du masque bien que tardive et non décidée par les juges comme aux Etats-Unis. Le masque reste toujours imposé en France dans les établissements de santé.
Forte remise en question de l'utilité des masques comme des vaccins pour lutter contre les transmissions
Récemment une étude publiée par Cureus et évaluée par des pairs portant sur 35 pays a montré que plus le taux de respect du port du masque est élevé dans un pays et plus la dissémination du Covid est élevée.
« Les données de 35 pays européens sur la morbidité, la mortalité et l’utilisation de masques pendant une période de six mois ont été analysées et croisées .Pour cette analyse, tous les pays européens, y compris l’Europe de l’Ouest et de l’Est, comptant plus d’un million d’habitants ont été sélectionnés, ce qui représente un total de 602 millions de personnes. Tous les pays analysés ont connu un pic d’infection au COVID-19 pendant ces six mois. Ces résultats indiquent que les pays ayant des niveaux élevés de respect des masques n’ont pas obtenu de meilleurs résultats que ceux ayant une faible utilisation des masques.Bien qu’aucune conclusion de cause à effet n’ait pu être déduite de cette analyse observationnelle, l’absence de corrélations négatives entre l’utilisation de masques et les cas et décès de COVID-19 suggère que l’utilisation généralisée de masques à un moment où une intervention efficace était la plus nécessaire, c’est-à-dire pendant le fort pic automne-hiver 2020-2021, n’a pas permis de réduire la transmission de COVID-1 » écrit l’auteur Beny Spira, professeur à Sao Paolo.
Ceci peut s'expliquer par le fait que les masques chirurgicaux ne sont pas suffisamment et surtout par le fait que les masques doivent normalement être changés régulièrement ou mis avec précaution ce qui n'est quasiment jamais le cas. Parallèlement les masques chirurgicaux ont créé une pollution au plastique immense dans le monde au contraire de ce qui dervait se faire et notamment dans les océans.
Il est à noter que parallèlement à la remise en question de l'utilité réelle des masques, une étude réalisée par des chercheurs d'Harvard montre que plus les taux de vaccination d'un pays sont élevé plus le nombre de cas est élevé. L'étude d'Harvard a analysé 68 pays et 2947 comtés aux Etats-Unis et a été publiée dans l'Européen Journal of Epidemiology.
La vaccination de l'ensemble de la population semble avoir été une erreur coûteuse alors qu'elle aurait du se concentrer sur les personnes à risque comme le préconisait de nombreux médecins. Le passe sanitaire est également une grave erreur qui a discriminé des français non vaccinés sans raison pendant de nombreux mois et a été indigne d'une Démocratie comme la France.