Les drones sont de plus en plus populaires mais peuvent présenter des dangers pour l’aviation civile comme le montre le récent incident avec un A380 d’Emirates….
L’incident s’est passé le vendredi 18 août lors de la descente d’un A380 vers l’aéroport de Nice. Un drone a heurté l’aile droit de l’avion alors qu’il se préparait à atterrir.
Le choc n’a pas eu d’impact pour les passagers qui ont pu se poser en toute tranquillité mais cela n’a pas été le cas pour l’avion. L’aile droite a été endommagée au niveau du bec de bord d’attaque.
L’incident aurait eu lieu en dehors du périmètre de l’aéroport et une enquête a été lancée. Pour le moment le choc avec un drone n’a pas été confirmé même si c’est une cause probable. Les drones sont de plus en plus sophistiqués et certains sont capables d’atteindre d’assez hautes altitudes. Pour parer à ces problèmes potentiels l’aéroport de Nice est équipé d’un système anti-drone mais qui s’étend seulement au niveau du périmètre de l’aéroport.
Les drones ne peuvent pas être pilotés partout et un géoportail indique ainsi les zones de restriction de vols. Ainsi pour les drones de classe C4 une grande zone autour de l’aéroport de Nice est interdite (voir photo en introduction).
Selon la réglementation la hauteur maximale de vol d’un drone est de 120 mètres. Elle est inférieure aux alentours des aérodromes et dans certaines zones d'entraînement de l'aviation militaire. Pendant leurs horaires d'activation, elle est limitée à moins de 50 mètres.
Si c’est bien un drone qui a heurté l’A380, la sanction peut-être sévère.
En cas de violation des règles de sécurité et des interdictions de survol, l’on risque 1 à 6 mois d'emprisonnement et de 15 000 € à 75 000 € d'amende et la confiscation du drone…