D’après le rapport de contre-expertise cité par l'AFP, l’accident du vol AF447 effectuant la liaison Rio-Paris en juin 2009 est du à «une réaction inappropriée de l’équipage après la perte momentanée des indications de vitesse». L’AFP a eu accès à la contre-expertise de l’enquête judiciaire.
Les simulations et les expertises «ont clairement établi la prédominance des facteurs humains dans les causes de l’accident et dans les facteurs contributifs. Nous avons aussi déterminé que l’accident aurait pu être évité, et ceci par quelques actions appropriées de l’équipage» indiquent les cinq experts dans leurs conclusions.
Parmi les 14 facteurs de l’accident on peut citer: l’absence d’analyse structurée de la panne, la non compréhension de la situation, la répartition des tâches qui n’a pas été appliquée de manière rigoureuse.
Les experts mettent également en cause Air France en critiquant «l’absence de directives claires de la part de la compagnie malgré plusieurs cas analogues faisant suite à des givrages de sondes Pitot et un retour d’expérience insuffisant ainsi que l’insuffisance de formation des pilotes dans l’application de la procédure IAS douteuse».
Les experts ont également pointé le comportement de l’avion lors de la perte des indications de vitesse.
Suite à cet accident Air France et Airbus ont été mis en examen pour homicides involontaires en 2011.