
«Mercredi (12 mai) nous aurons exploré la zone» a déclaré le directeur du BEA, Jean-Paul Troadec alors que deux tiers de la nouvelle zone de recherche des boîtes noires a déjà été ratissée.
Cette nouvelle phase de recherche doit se terminer le 25 mai. Il ne sera pas simple de récupérer les boîtes noires alors que les fonds sous-marins atteignent 4000 mètres de profondeur.
Ironie de l'histoire, c'est grâce à un logiciel développé par le fabricant des sondes Pitot incriminées en partie dans l'accident, Thales, que l'on aurait pu détecter les boîtes noires.
Les enquêteurs se sont servis d'un nouveau logiciel de Thalès afin d'analyser les enregistrement acoustiques effectués durant la première vague de recherche alors que le signal des boîtes noires fonctionnait toujours.
C'est grâce à ce logiciel qu'ils ont pu déterminer une nouvelle zone de recherche beaucoup plus précise.
Le logiciel a isolé les sons des boîtes noires des autres éléments perturbateurs comme ceux des courants, des mammifères marins.
La nouvelle zone identifiée par le logiciel est située à 40 miles nautiques à l'ouest/sud-ouest de la dernière position du vol AF447.
Ce qui signifie que le commandant de bord aurait décidé de faire marche arrière, une hypothèse que l'on n'avait pas évoquée auparavant.
«C'est sûr qu'il aurait fait demi-tour…mais pourquoi on n'en sait rien» a précisé le directeur du BEA.
Cette dernière campagne sera financée à hauteur de 1,5 million d'euros chacun par Air France et Airbus.