Selon le dernier baromètre publié cette semaine par American Express, le marché des voyages d'affaires a enregistré une hausse de 0,9% en 2014 contre +0,5% en 2013.
Un chiffre qui s'explique selon la société américaine par l’amélioration de la situation économique dans les dix pays de référence du baromètre.
La croissance devrait par contre être légèrement plus faible en 2015 : de l'ordre de 0,7%. « Qu’il s’agisse de conserver leurs clients, d’en conquérir de nouveaux ou de développer de nouveaux marchés, les entreprises sont conscientes de l’importance des voyages d’affaires pour soutenir leur développement commercial. D’après notre étude, elles y consacrent désormais 51 % de leur budget voyages d’affaires, contre 46 % en 2013» explqiue Guillaume Col PDG d'American Express Voyages d'Affaires.
Mais dans un contexte économique toujours difficile, le contrôle des coûts directs reste prioritaire.
Le véritable enjeu est toutefois la vision globale des dépenses : les attentes sont de plus en plus fortes dans ce domaine, notamment avec l’adoption croissante des solutions end- to-end.» a déclaré Guillaume Col, PDG D'American Express Voyages d'Affaires.
Le baromètre incite à l'optimisme à plusieurs niveaux: ainsi près de la moitié des entreprises prévoient d'augmenter leur activité à l'étranger dans les 3 prochaines années contre 38% en 2013.
En 2014, les déplacements en Europe ont représenté 50% de la croissance totale et ce chiffre devrait même atteindre 56% cette année. Ceci est peut-être du aux regains de tensions dans de nombreux pays du monde.
Ainsi la sécurité reste la seconde priorité des entreprises cette année derrière le contrôle des coûts et devant la vision complète des dépense.
Du fait de la crise, la maitrise des coûts reste toujours d'actualité même si le Best Buy est en recul cette année, «les entreprise semblant prendre conscience de ses limites.
Plutôt que les coûts directs, les entreprises se concentrent désormais sur les dépenses globales selon AMEX en incluant les coûts indirects tels que les développements technologiques et les ressources humaines mobilisées : «elle s'annonce déjà sans doute comme un sujet central dans les années à venir» estime AMEX.
Quant au confort des voyageurs, seules 20% seulement des entreprises mesurent leur satisfaction et utilisent les résultats : étonnant quant on sait qu'une négociation réussie commence souvent par un bon voyage.