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VTC: abrogation du délai de 15 minutes, arrivée d’Uber

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Alors que les entreprises de VTC viennent de gagner une première bataille auprès du Conseil d’état, de nouvelles plate-formes comme Uber mettent en relation les particuliers...

Suite à un recours d’Allocab, le Conseil d’Etat vient de suspendre temporairement le décret qui imposait aux véhicules de tourisme avec chauffeurs un délai de prise en charge de 15 minutes après les taxis.

Allocab avait notamment plaidé la distorsion de concurrence.

« Nous avons prouvé qu'entre les 10 premiers jours de décembre 2013 et les 10 premiers de janvier 2014, nous déplorions une perte de 50 % de nos recettes sur l'ensemble des réservations directes » a assuré Yanis Kiansky, Président-Fondateur d’AlloCab.com.

Face à la forte opposition des taxis, plusieurs sociétés de VTC dont Allocab et LeCab, affirment que les taxis et les véhicules avec chauffeurs sont complémentaires.

« Le maraudage (prise en charge du client sur la voie publique), c'est le monopole du taxi, concède-t-il. Par contre, sur le marché de la réservation, il est tout à fait imaginable de cohabiter. C'est le cas à New-York et à Londres. Cela ne pose pas de problème ! Il faut démontrer et expliquer que l'évolution des VTC ne va pas nuire aux taxis» a déclaré Nejamin Cardoso, fondateur de Le Cab au salon des entrepreneurs.

Alors qu’une bataille larvée a lieu entre les VTC et les taxis, d’autres nouveaux acteurs veulent également leur part du gâteau.

Uber: nouveau service de VTC de particulier à particulier

Via son service UberPOP, la société UBER propose depuis le 5 février dernier de mettre en relation les parisiens pour des trajets à Paris et en proche banlieue.

Il suffit pour cela de télécharger l’application UberPOP et de localiser en temps réel les véhicules situés à proximité.

uber-popUne fois sa place réservée, le trajet est facturé en terme de temps (0,35centimes/minute) et de distance (80 centimes par kilomètre).

Il y a cependant un minimum à payer de 4 euros quelque soit le trajet.

Une forme de covoiturage en mode local, même si les chauffeurs devront au préalable être sélectionnés par Uber: véhicule de moins de 5 ans, être agé d’au moins 21 ans, certficat d’assurance et extrait judiciaire.

Les chauffeurs devront par ailleurs payer une commisssion de 10 à 20% à Uber.

Certains sont mécontents de l’arrivée de ce nouvel acteur comme l’Union Nationale des Chauffeurs Courtois (UNCC).

«Le transport public de personnes à titre onéreux exige de souscrire à une police d’assurance professionnelle,  il s’agit d’une activité réglementée et contrôlée, pour laquelle chaque chauffeur est identifié par le Ministère de tutelle » rappelle Michael Beck, Vice-Président de l’UNCC.

« De nombreux chauffeurs s'inquiètent de la pression financière supplémentaire qui viendrait dégrader encore un peu plus leurs conditions de rémunération. La réduction des marges se faisant à leur détriment on ne peut que redouter une forme d'incitation à la non déclaration de revenus ». ajoute-t-il.

L’UNCC dénonce particulièrement les tarifs d’Ube à l’égard des chauffeurs de taxi: le montant minimum de la course d’un taxi est de 6,86 € (fixé par le Ministère de l’Economie et des Finances) contre 4 euros pour Uber.

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