Wizz Air, la low-cost hongroise a bien progressé depuis son premier vol il y a 20 ans…
Wizz Air la compagnie aérienne low-cost hongroise a lancé son premier vol entre Katowice et l’aéroport de Luton à Londres le 19 mai 2024. Elle a donc fêté ses 20 ans lundi dernier.
Que de progrès ont été réalisés par cette compagnie qui se veut aujourd’hui l’un des rivaux les plus dangereux de Ryanair.
La compagnie qui a été fondée par József Váradi et 6 autres actionnaires (dont la firme américaine Indigo) a voulu se positionner sur le amarché des vols low-cost en Europe centrale en basant son siège social à Budapest.
C’est la libéralisation du ciel aérien qui lui a permis de se développer rapidement dans tous les pays européens.
Alors que Ryanair se développait fortement en Europe de l’ouest Wizz Air a parié sur la croissance des économies des anciens pays de l’est et du bloc de Varsovie avec succès.
En 2008 la compagnie transportait déjà 10 millions de passagers et s’est lancée sur la bourse de Londres en 2015. En 2017, la compagnie s’est développée à Londres en lançant une filiales basée à Luton grâce aux slots récupérés auprès de Monarch Airlines. Elle est ainsi entrée fortement en concurrence avec les compagnies irlandaises ou anglaises comme Ryanair et Easyjet. En 2019, la société a fondé une filiale à Abu Dhabi en partenariat avec l’Abu Dhabi Developmental Holding Company.
L’an passé en 2023, Wizz Air a transporté 51 millions et a réalisé un chiffre d’affaires de 3,896 milliards d’euros avec des pertes cependant atteignant 535 millions. La compagnie a eu du mal à redevenir profitable depuis le Covid.
La compagnie qui détient aujourd’hui 208 avions prévoit d’en acheter 300 de plus pour atteindre 500 avions d’ici 2030-2032 a déclaré son fondateur József Váradi.
Récemment la compagnie a du réaffecter des avions du fait de la guerre en Ukraine et du conflit au Moyen-Orient. Wizz Air a du également mettre à terre un tiers de sa flotte du fait de rappels de réacteurs suite à des soucis. Pour son année fiscale 2024, le groupe espère réaliser un bénéfice net de 350 à 370 millions enfin positifs après 3 années de pertes en 2020, 2021 et 2023.