Alors que Lufthansa a suspendu ses vols depuis quelques jours, des questions se posent quant à l'impact des tensions entre les deux pays sur le trafic aérien et le tourisme...
Cela fait quelques jours déjà que les compagnies aériennes s'inquiétaient d'une éventuelle attaque sur Israël. Lufthansa avait suspendu ses vols jusqu'au 13 avril et a prolongé cette durée de 5 jours jusqu'au 18 avril. La compagnie allemande est l'une des rares avec Austrian Airlines à assurer des vols vers Téhéran. Lufthansa également annulé ses vols vers Tel Aviv, Amman et Erbil. Ils reprendront le mardi 16 avril.
L'attaque aérienne qui a eu lieu dimanche 13 avril sur Israël était une réponse au bombardement d'un consulat iranien par l'armée de l'air israélienne il y a deux semaines.
La presse s'inquiète désormais d'éventuelles représailles israéliennes vers l'Iran qui pourraient conduire à augmenter encore plus les tensions avec un risque d'embrasement de la région.
On vient ainsi d'apprendre qu'Easyjet avait suspendu ses vols vers Tel Aviv jusqu'au 13 avril. « En raison de l'évolution de la situation en Israël, Easyjet a pris la décision de suspendre temporairement ses opérations à destination et en provenance de Tel AViv jusqu'au 21 avril » a précisé un communiqué de la compagnie anglaise.
KLM et Wizz Air ont également annulé leurs vols vers Tel Aviv. Wizz Air devrait rependre ses vols annulés depuis dimanche ce mardi.
En effet, suite à l'attaque Israël a fermé tous ses aéroports et son espace aérien de même que la Jordanie, l'Iran, l'Irak et le Liban.
Cet embrasement relatif qui pourrait dégénérer rapidement a cependant déjà un impact sur les voyages au Moyen-Orient en cette période de vacances de Pâques, de nombreux voyageurs ayant décidé d'annuler leurs réservations au regard des tensions.
Le Ministère des affaires étrangères recommande d'éviter de voyager en Israël, Iran, Irak, au Liban et dans les territoires palestiniens
Le Ministère des affaires étrangères a recommandé d'éviter les voyages en Israël, en Irak, au Liban et en Iran :«face aux risques d’escalade militaire au Proche-Orient, il est recommandé aux ressortissants français de s’abstenir impérativement de se rendre, dans les jours qui viennent, en Israël et dans les Territoires palestiniens ».
La situation devient ainsi de plus en plus compliquée dans le monde de l'aérien. Déjà les compagnies occidentales ne peuvent plus voler en Russie suite à la guerre en Ukraine.
Cela a conduit les compagnies aériennes à opérer des routes plus longues et coûteuses. Si en plus des tensions se développent au Moyen-Orient cela va entraîner un frein très net des voyages voire un arrêt complet. Qanats a ainsi du changer ses routes entre Perth et Londres suite aux attaques iraniennes. KLM ne vole plus également au dessus de l'espace aérien israélien et iranien.
Espérons que les tensions s'appaisent et que la paix revienne tant au Moyen-Orient qu'en Ukraine.