Parmi les bonnes nouvelles de cette pour la planète, on peut noter la décision de KLM d'offrir la compensation carbone à ses passagers et celle de SAS de réduire fortement ses émissions. Les chaînes hotelières se soucient également d'écologie à l'image des réunions organisées par Mercure et de l'architecture "verte" de l'hôtel Chateau Mcely.
KLM lance la compensation carbone
Le transporteur néerlandais KLM est la dernière compagnie aérienne à proposer un système de compensation de carbone pour ses passagers, sous le nom de CO2 ZERO. Les passagers qui le souhaitent peuvent compenser leur coût en CO2 au moment de l’achat de leur billet (en point de vente ou sur Internet). Ils disposent d’un calculateur de CO2 qui indique la quantité de dioxyde de carbone produite en moyenne pour leur trajet. Par exemple, selon les calculs de KLM, un vol aller-retour d'Amsterdam à New York, émettant 1057 kg de CO2, reviendrait à une compensation de 6,39 € par passager. KLM a pris conseil auprès de la branche néerlandaise du World Wide Fund for Nature (WWF) pour aider le financement de projets tels que l’utilisation de l'énergie solaire ou de gaz naturel dans les avions. Pour plus de renseignements : www.klm.com.
Un hôtel Tchèque remporte la Fleur européenne
Le centre hôtelier Chateau Mcely a reçu une Fleur dans le cadre de l'écolabel mis en place par l'Union Européenne. Le programme répertorie et récompense les «produits et services qui sont les meilleurs pour l'environnement». Le programme comprend notamment des hôtels comme le Hilton de Malte ou encore 15 sites en Irlande et au Royaume-Uni. Parmi les initiatives environnementales prises à Chateau Mcely on trouve un système de chauffage alimenté par la combustion de copeaux de bois (déchets des scieries locales), une station de traitement des eaux usées, ou encore l'irrigation du parc à partir de l'eau de pluie recueillie. Pour plus d'informations, visitez le site chateaumcely.com .
Mercure : virage vert pour les réunions
Le Groupe hôtelier Accor a lancé un programme de compensation de carbone pour les réunions et les conférences organisées au sein de ses filiales Mercure en Australie. Le groupe a conclu un partenariat avec l'Institut de réduction de carbone pour déterminer la quantité de CO2 produite par une conférence. Des crédits sont alors octroyés à un intermédiaire pour mener à bien les projets de réduction des émissions (comme le remplacement de l'éclairage inefficace, l'utilisation de gaz naturel à la place de l'électricité). Les appels d’offres sont répertoriés par le GGAS (organisme écologique australien), et 10% des bénéfices de ces transactions sont reversés à la campagne Clean Up Australia. Mercure en a profité pour faire remarquer que le coût d’organisation d'une réunion « neutre en carbone » est à la charge de l'hôtel et non à l’entreprise organisatrice. Pour plus de détails visitez le site mercure.com .
SAS vise une réduction de ses émissions
Scandinavian Airlines (SAS) table sur une réduction de 20% de ses émissions de CO2 pour 2020 (par rapport aux niveaux de 2007). Le transporteur affirme qu'il atteindra cet objectif grâce à «l’application des nouvelles technologies énergétiques», et par la possibilité de combiner le carburant consommé avec énergies renouvelables. SAS a également annoncé que d'ici 2011 l'ensemble de ses opérations de manutention au sol seront réalisées en utilisant des véhicules respectueux de l'environnement. Pour plus d'informations, visitez le site sasgroup.net .