Après la Nouvelle-Zélande, c’est désormais l’Australie qui envisage de limiter les vols internationaux…
On a appris cette semaine que la Nouvelle-Zélande avait décidé de suspendre les vols internationaux car les capacités d’accueil pour la quarantaine étaient saturées.
L’Australie n’envisage pas de suspendre tous les vols internationaux mais au minimum de les réduire.
Le Premier Ministre australien Scott Morrison a déclaré que l’Australie pourrait limiter de nombre de vols internationaux à destination du pays.
Comme au Queensland les voyageurs pourraient devoir payer la quarantaine, alors qu’actuellement ‘état choisit le centre.
« Il y a un volume que les Etats et territoires peuvent gérer mais ils ne peuvent pas aller au delà. Actuellement nous ne voulons pas mettre plus de pression que nécessaire sur ce système » a-t-il déclaré.
Des Etats et des villes australiennes ont déjà mis en place des limites aux vols.
La ville de Melbourne confinée
Ainsi à Melbourne qui connait une recrudescence épidémique tous les vols à l’arrivée sont interdits jusqu’au 15 juillet.
La ville a été confinée depuis le mardi 7 juillet au soir : la deuxième ville d'Australie compte environ 5 millions d'habitants. La ville a compté 191 nouveaux cas en 24H. La police a par ailleurs été déployée aux frontières pour isoler l'Etat de Victoria.
A Sydney, les compagnies ne peuvent pas accueillir plus de 50 passagers par vol arrivant dans la ville avec un maximum de 450 passagers par jour.
Cette semaine l’Etat de l’Ouest de l’Australie va limiter de le d’arrivées internationales à 75 passagers par jour soit quasiment rien.
Au contraire de la France, l’Australie a très bien géré l’épidémie avec seulement 4 morts pour 1 million d’habitants contre 459 morts : 1 million d’habitants pour la France. Elle a réalisé 5 fois plus de tests que la France avec 111 875 tests pour 1 million d’habitants contre 21 212 pour la France.
La Nouvelle-Zélande a annulé tous les vols internationaux
Plus tôt cette semaine, la Nouvelle-Zélande a décidé de suspendre tous les vols internationaux pendant quelques jours toujours dans l'optique de limiter les voyageurs en quarantaine et aussi d'éviter une recrudescence de l'épidémie.
