Selon deux experts, Jean-Luc Marchand et le pilote Patrick Blelly, l'épave pourrait être retrouvée avec les moyens modernes...
Le 8 mars 2014, un avion de Malaysia Airlines avec 239 personnes à bord a disparu des écrans radars 2 heures après son départ de Kuala Lumpur à destination de Pékin.
A l'occasion d'une présentation devant la Royal Aeronautical Society à Londres, ces deux experts ont assuré qu'une nouvelle aire de recherche pourrait être explorée en 10 jours.
« Cela pourrait être rapide. Jusqu'à ce que l'on trouve le fuselage, on ne sait rien (sur ce qui s'est passé). Mais c'est une trajectoire probable » a déclaré Marchand à news.com.au.
« Nous pensons que le détournement de l'avion a été fait par un pilote expérimenté. La cabine a été dépressurisée et la plongée a été faite en douceur pour produire un minimum de débris. L'avion n'était pas visible sauf pour les militaires. La personne savait que si une recherche était faite elle serait sur la trajectoire de l'avion.
Selon eux le transpondeur de l'avion aurait été déconnecté et l'avion aurait fait un demi-tour.
Jusqu'à ce jour les recherches effectuées n'ont pas permis de retrouver l'avion. En 2014, selon l’Australian Transport Safety Bureau, l’épave du Boeing n'avait pas été localisée dans l’aire de recherche qui s’étendait sur 850 km2.
Bien évidemment un avion de cette taille ne peut disparaître sans laisser de traces notamment sur les radars militaires : le mystère de la disparition du vol MH370 reste entier alors que de nombreuses hypothèses ont été évoquées...
«Avec autant de pays bordant la zone, il est impossible que l'avion ait échappé aux radars» avait déclaré Ravi Madavaram, consultant défense et espace au sein du cabinet Frost et Sullivan Asie, cité par le Malaysian Chronicle.
Selon les dernières informations révelées à la presse, les derniers mots du commandant avant la perte de la trace de l'avion ont été : « D'accord, Bonne Nuit».
Ce qui semble indiquer que tout allait bien peu de temps avant le drame.
L’appareil avait quitté Kuala Lumpur à 0h41 samedi 8 mars en direction de Pékin. L’atterrissage était prévu à l’aéroport International de Pékin à 6h30, heure locale mais l'avion avait disparu des écrans radars peu après.
La tour de contrôle de Subang avait perdu le contact avec l'avion à 01H40, heure locale, au dessus du Golfe de Thaïlande, une région où la mer a une profondeur maximum de 80 mètres.
Il n'y a eu aucun message d'alarme de l'avion et les transpondeurs de l'avion auraient cessé de fonctionner vers 1H40, au moment de la perte de contact.
L'avion transportait plusieurs ingénieurs de haut niveau à bord spécialisés dans la technologie des semi-conducteurs.