La Chine vient de placer une commande pour 60 Airbus suite au déplacement de François Hollande à Pékin: un contrat valorisé à 8 milliards d’euros.
L’accord porte sur 18 A330 long-courriers et 42 A320: il a été signé le 25 avril dernier à Pékin par le président chinois Xi Jinping et François Hollande.
Il marque un tournant dans les relations franco-chinoises alors que l’an passé la Chine avait interdit aux compagnies chinoises de se conformer au programme de taxation des émissions carbone de l’Union Européenne (depuis l’UE a suspendu son projet de taxation des émissions carbone pour les compagnies étrangères).
Le projet de taxation des émissions carbone devait inclure le secteur aérien à partir du 1er janvier 2012.
Avant que ce projet soit suspendu pour les compagnies étrangères, il prévoyait que les compagnies compensent ou achètent des droits d’émissions pour chaque tonne de CO2 relachée dans l’atmosphère.
«La fiabilité et les faibles coûts opérationnels de l’A320 l’ont rendu très populaire auprès des compagnies chinoises. Alors que la hausse du trafic met la pression sur les aéroports de nombreuses villes chinoises, l’A330 est une excellente solution pour transporter plus de passagers avec moins de vols. Le confort de la cabine de l’A330 attire les passagers. Cet avion économe en carburant contribuera à la croissance et au succès du secteur aérien chinois» a déclaré Fabrice Brégier, le CEO d’Airbus.
D’ici le mois de mars 750 A320 seront en service dans 14 compagnies aériennes chinoises et plus de 11 A330 au sein de 6 compagnies.
