Les députés voudraient que les propriétaires d’Airbnb facturent la TVA…
Jusqu’à présent les locations d’Airbnb n’étaient pas soumises à la TVA sauf si elles offrent des prestations similaires aux hôtels comme les petit-déjeuners, le nettoyage des chambres…
Les députés viennent de voter un amendement qui fixe la TVA à 10% sur le prix des locations à courte durée touristiques. Cela va aussi signifier que les propriétaires vont devoir gérer beaucoup plus d’administratif.
Les députés veulent également inclure la dépréciation des biens loués, les amortissements dans le calcul de la plus-value lors de la revente de quoi décourager totalement les propriétaire et les inciter à acheter des biens hors de France.
Parallèlement la proposition de loi baisse de 50% 30% l'abattement sur les revenus locatifs meublés ce qui n'est pas logique alors qu'ils coutent plus chers à entretenir. Le projet de loi prévoit également l'interdiction de louer en fonction du DPE comme pour les biens loués nus. Ainsi un Airbnb avec un DPE G ne pourra plus être loué en 2025 et un DPE F en 2028.
Cette proposition de loi a été portée par les députés Annaïg Le Meur (Ensemble pour la République) et Inaki Echaniz (Socialistes). On voit que le partie Ensemble et le parti Socialiste travaillent de concert. Elle a été adoptée par le Sénat le 5/11 et doit passer à l'Assemblée le 7/11.
Cela signifie donc que les locations touristiques seront plus taxées et donc plus chères . Le coût d’un séjour en France est déjà très élevé par rapport à d’autres pays et cela va encore abaisser la compétitivité du tourisme français par rapport à d’autres pays.
Ces changements de réglementations devraient d’ailleurs décourager de nombreux propriétaires de louer ces logements.
Au final en immisçant toujours pus l’état dans l’économie, celle-ci risque un jour de s’effondrer. Pour les logements de type Airbnb on va ainsi aller en France vers une baisse de l’offre et une hausse des prix ce qui n’est pas bon pour la majorité des français et des touristes qui risquent de se détourner vers d’autres destinations, les logements Airbnb étant très tendance dans le monde…Cela pourrait aussi avoir pur conséquence le déport des investissements locatifs de France vers d'autres pays de la part des propriétaires. Ces amendements pourraient toutefois être supprimés au cas où le gouvernement utilise le 49.3