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Airbus : 3700 réductions de postes

Airbus : 3700 réductions de postes

Airbus va devoir supprimer des postes suite à la baisse des cadences de production des chaines d’A380 et d’A400M…

Airbus a rconfirmé formellement cette semaine la baisse de cadences des chaines de production d'A380 et d'A400M.

6 A380 seront produits chaque année à partir de 2020 et de 8 A400M. En décembre 2017, Airbus avait déjà indiqué sans en dire qu'elle envisageait de réduire la production d’A380 à 6 exemplaires par an au delà de la décennie.

Emirates avait garanti la survie du programme A380 grâce à une commande de 36 A380. Mais cette commande n’est pas suffisante pour conserver les cadences de production actuelles. Airbus avait déjà indiqué qu’il allait baisser la production des A380 à 12 exemplaires en 2018 et à 8 en 2019.

Du fait de ces ajustements Airbus compte supprimer 3700 emplois en France, en Allemagne, aux Etats-Unis et en Espagne.

Airbus aurait eu des pourparlers avec des compagnies chinoises pour des A380 de même qu'avace le groupe anglais IAG qui souhaite qu'Airbus revoit à la baisse ses tarifs.

Peut-être que 2018 offrira de nouvelels opportunités à l'A380 alors que le trafic aérien mondial a fortement progressé en 2017 et que certains hubs sont proches de la saturation.

L’Association du transport aérien international (IATA) a publié ses statistiques sur le trafic mondial de passagers pour 2017, qui indiquent que la demande, mesurée en kilomètres-passagers payants, ou RPK, a augmenté de 7,6% par rapport à l’année 2016. Ce résultat dépasse largement le taux decroissance annuelle moyen sur 10 ans qui s’élève à 5,5%.

«L’an dernier, plus de quatre milliards de passagers ont pris l’avion pour retrouver des amis et des êtres chers, pour explorer de nouvelles contrées, pour faire des affaires et pour saisir des occasions de s’améliorer. L’année 2017 a commencé en force et cela s’est maintenu tout au long de l’année, grâce à un redressement généralisé des conditions économiques. Les prévisions économiques sous-jacentes demeurent favorables en 2018, mais avec les coûts croissants, en particulier le carburant, nous ne verrons probablement pas la même stimulation de la demande associée à des bas prix que nous avons observée dans la première partie de 2017», estime Alexandre de Juniac, directeur général et chef de la direction de l’IATA.