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La IATA demande à l'Union Européenne de se focaliser sur la compétitivité

tony-tyler-iata-cathayDans un discours prononcé cette semaine, Tony Tyler, le président de la IATA, a exhorté les législateurs européen à mettre en place des mesures pour développer la compétitivité de l'industrie aérienne européenne. Un discours qui arrive à point alors que de nombreuses compagnies aériennes critiquent la taxe carbone européenne.

«Du fait des budgets d'austérité en Europe les revenus cargo et du tourisme sont critiques pour défendre l'emploi. 35% de la valeur des biens est transporté par avion. Les 655 millions de personnes qui ont volé en Europe ont facilité le tourisme et les affaires» a expliqué intelligemment Tony Tyler.

La IATA (International Air Transport Association) a prévenu l'Union Européenne des possibles conséquences de sa décision unilatérale de taxer les émissions de CO2 des compagnies aériennes qui volent en Europe: «les états pourraient voir une attaque contre leur souveraineté...Il semblerait qu'à Bruxelles on reconnaisse qu'il serait sans doute préférable de mettre en place une législation internationale via l'International Civil Aviation Organization» a décalré Tony Tyler, mle présiudent de la IATA. 

Cette semaine le gouvernment chinois a interdit à ses compagnies aériennes de payer la taxe carbone et le congrès américain a demandé au gouvernement de tout mettre en oeuvre pour la combattre.

Pour Tony Tyler, en toute logique, la priorité de l'Europe devrait donc être d'aider l'industrie aérienne européenne à être plus compétitive, plutôt que de mettre en place de nouvelles taxes alors que la récession pointe.

Selon la IATA, le ciel unique européen pourrait permettre de réduire les émission de 16 millions de tonnes de CO2 par an.

De même il faudrait accélérer la baisse des prix (de moitié d'ici 2050) et augmenter l'offre de biocarburant via des incitations à l'investissement.

Il a également critiqué la mesure étudiée actuellement qui vise à changer la règle des 80:20 pour celle des 85:15.

Cette régle ferait perdre des slots d'aéroprot aux compagnies qui ne remplissent pas leur avion à hauteur de 85%: « cela inciterait les compagnies à voler à perte...Faire voler des avions vides ne permet pas d'améliorer la concurrence et de faire baisser les émissions de CO2. Il faudrait plutôt encourager les aéroports à augmenetr leurs capacités pour répondre à la croissance économique».

En France, l'aviation représente 3,9% du PIB français et 1 million d'emplois, contre 1,1 million en Allemagne et 2,6% du PIB.

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