Du fait des tensions politiques entre la Chine et le Japon à propos des îles Sentaku, certaines compagnies ont réduit leur capacité ou supprimer de slignes entre les deux pays.
En Chine, la compagnie aérienne Spring Airlines basée à Shanghai étudie la suspension de ses vols vers le Japon du fait de ces différents. Le président de la compagnie Wang Zhenghua a confié à Bloomberg que les vols vers et à destination du Japon avaient un taux d’occupation de 50% contre une moyenne de 90% pour les autres destinations.
«Nous n’avons jamais eu de vols aussi vides dans l’histoire de la compagnie» a déclaré Wang.
Un porte-parole de la compagnie a indiqué à Business Traveller Asie que la compagnie avait déjà cessé ses vols charter vers la ville de Tottori à l’ouest du Japon etétudie la suspension des vols vers Ibaraki (au nord de Tokyo), Takamatsu (sur l’île de Shikoku) et Saka (à proximité de Fukuoka).
«Cet imbroglio politique nous cause des soucis, nous ne savons pas quand le marché va reprendre» a-t-il ajouté.
Selon un communiqué financier publié par Japan Airlines le 4 janvier, la stagnation des revenus au dernier trimestre de l’an passé est partiellement attribuée «aux relations diplomatiques tendues du fait des problèmes territoriaux avec la Chine.
Le taux d’occupation a chuté de 65,5 en 20111 à 54,4% en décembre 2012. En septembre 2012, les différents se sont aggravés provoquant des manifestations en Chine.
ANA a également reporté une baisse de la demande pour le trafic Chine-japon « du fait de l’impact des manifestations anti-japonaises».
Au pire des tensions en octobre et novembre 2012, la demande pour les vols ntre la Chine et le Japon a chuté de 26 et 28% respectivement, ce qui a forcé la compagnie à opérer de plus petits avions. Les vols Narita-Pékin et Kansai-Pékin sont désormais opérés en B737 au lieu de B767 alors qu’un B767 remplace un B777-200 sur la route Narita-Shanghai.