Les propriétaires de leur résidence principale à Paris ne pourront désormais la louer que 90 jours par an…
Paris devient ainsi la ville la plus stricte de FRance pour les locations Airbnb en passant de 120 jours à 90 jours. Cette nouvelle mesure sera valable à compter du 1er janvier 2025 : une amende de 15000 euros sera fixée en cas de dépassement de cette durée.
Parallèlement l’usage Airbnb devra être déclaré et légal. En cas de changement d’usage illégal d’un bien, l’amende sera de 100000 euros contre 50000 aujourd’hui. Et les propriétaires qui n’auront pas enregistré leur bien en tant que location touristique seront passibles d’une amende de 10000 euros voire 20000 euros en cas de fausse déclaration ou de faux numéro d’enregistrement.
La Marie estime que ces mesures sont mises en place pour répondre à la crise du logement mais on ne voit pas en quoi une nouvelle réglementation du marché permettra de résoudre le problème du logement.
Au final cette loi réduira le nombre d’annonces de logements à Paris et défavorisera celle-ci par rapport à d’autres villes françaises, européennes ou mondiales. Les fans d’Airbnb choisiront sans doute de voyager ailleurs. La loi devrait ravir les hôteliers qui auront moins de concurrence.
Les Airbnb ont peu d'impact sur la crise du logement
Auditionné en avril par la Commission des affaires économiques du Sénat, l’UNPLV, l’Union Nationale pour la promotion de la location de vacances et le président d’Airbnb avaient indiqué que la « location meublée touristique joue un rôle extrêmement limité dans la crise du logement et constitue un rouage essentiel de l’activité des territoires » .
En France, à force de vouloir trop réglementer on va couler l’économie. Pourtant ne dit-on pas que quand l’immobilier va tout va?
Toujours plus de taxes dans l'immobilier pour taxer les « pigeons » qui sont
Mais il n'y a pas qu'à Paris qu'on souhaite tuer le marché du meublé. L’immobilier est aujourd'hui le placement le plus taxé en France : taxe foncière qui explose, taxe sur les logements vacants, taxe d’habitation, droits de mutation très élevés.
Récemment de nombreux propriétaires se sont plaints de l'envoi généralisé de taxes sur les logements vacants du fait d'erreurs administratives ou pour obliger les propriétaires à payer une taxe en cas de logement inoccupé au 1er janvier. Cette taxe n'existait pas auparavant.
Par ailleurs l’ancien gouvernement souhaitait durcir l’imposition des meublés touristiques mais aussi des meublés de résidence principale ce qui réduit l'intérêt des investisseurs pour créer de nouveaux logements.
Le texte prévoyait de réduire l’abattement fiscal à 30% contre 71% aujourd’hui pour les meublés touristiques dans les zones tendues. Pourtant cet abattement est justifié alors que les logements Airbnb sont très complexes à gérer. L'idée était d'inciter les propriétaires à ne plus louer en Airbnb dans les zones tendues.
Il prévoyait aussi d'augmenter la taxation des logements meublés via la suppression des amortissements : comment tuer le marché rapidement ou l'alignement de l'imposition sur les logements nus alors que les meublés demandent bien plus de travail et d'investissement.
Heureusement cette loi a été annulée du fait de la motion de censure
En France il faut dire la vérité : il y a crise du logement parce que tout d’abord les normes sont devenues bien trop sévères dans l’immobilier, les lois bien trop favorables aux locataires et que les investisseurs se détournent du marché.
Le contrôle socialiste de l'immobilier en France ne fonctionne et tue le marché
Par exemple, les obligations de rénovation énergétiques vont retirer du marché dans les prochaines années des millions de logements.
Ces règles ont été dictées par l'Union Européenne et sont appliquées en France. L'impact des DPE et de la suppression des dites « passoires thermiques » va être particulièrement fort à Paris où 35% des logements sont considérés comme des passoires thermiques.Il faut savoir qu'en France nous avons des logements anciens alors que les maisons du pays du nord de l'Europe sont bien plus faciles à rénover. Elles sont construites en bois et détruites régulièrement ce qui permet de les rénover facilement et à peu de frais. Ces règles européennes n'ont pas été pensées pour des marchés comme al France l'Italie ou l'Espagne.
L’obligation de rénovation coute une fortune pour les propriétaire qui doivent ensuite augmenter leurs loyers ou le prix de vente de leur logement. Ce sont des mesures inflationnistes néfastes au pouvoir d’achat. Comme dans le secteur de l'énergie les normes européennes gonflent artificiellement le prix des locations.
Par ailleurs augmenter constamment les impôts fait fuir les investisseurs de l’immobilier ce qui les précipite vers la bourse ou vers des placements à l’étranger: l'épargne est fléchée vers les actions et plus personne n'investit dans de nouveaux logements, voilà le résultat de ces politiques.
Et pour ceux qui souhaitent toujours investir dans l'immobilier ils se tournent vers l'étranger, notamment aux Etats-Unis où le marché immobilier est bien moins taxé qu'en France et bien moins contraint par des normes aberrantes comme celles concernant le DPE.
Par ailleurs l’encadrement des loyers et les lois qui protègent bien trop les locataires tendent à raréfier l’offre dans les grandes villes.
L'évolution du marché de l'immobilier locatif a été tellement défavorable que le stock d'offre de biens en locations a baissé de 36% en 2 ans à fin 2023 selon une enquête de Se Loger.
Le président argentin Javier Milei a fait le contraire de la politique socialiste française et avec quel succès!
Il a libéralisé le marché immobilier ce qui a permis de faire exploser l’offre locative et de baisser les prix des loyers de 40% en terme réel. Tout le contraire de la politique actuelle de la France et de l’UE qui risque d’être fortement remise en cause avec les élections en Allemagne en février et l’intronisation de Trump au pouvoir en janvier 2025. La gestion de l’UE s’avère tellement catastrophique dans l’énergie et dans l’immobilier que les électeurs allemands vont sans doute voter pour un changement radical de politique économique.