«Thalys va envoyer les billets électroniques des passagers sur leurs téléphones portables . Ces messages pourront pu alors être lus par le contrôleur du train» a déclaré François Dodane le responsable des grands comptes de Thalys.
Ce dernier faisait une intervention à l'occasion de la Conférence globale sur la formation de l'association des responsables voyages d'Entreprises (ACTE) à Prague.
La société Thalys est détenue par les compagnies nationales ferroviaires françaises et belges.
Elle sera ainsi l'un des premiers opérateur ferroviaire à proposer des billets électroniques via téléphones mobiles.
Le lancement de ce service intervient alors que Thalys doit inaugurer le 13 décembre prochain l'ouverture du dernier tronçon du train à grande vitesse entre Amsterdam et Bruxelles.
A partir de cette date, Paris sera relié à grande vitesse à Amsterdam et à Cologne.
François Dodane a expliqué aux délégués que la libéralisation des services de transport ferroviaire de passagers dans l'Union Européenne, le 1er janvier 2010, va développer la concurrence vis à vis de Thalys et d'Eurostar.
Mais il a dit que malgré l'arrivée de nouveaux entrants comme Veolia, le conglomérat français qui a mené des négociations avec Air France, l'arrivée de nouveaux opérateurs ferroviaires pourrait prendre quelques années.
Il a mentionné le fait que la libéralisation du secteur aérien a pris 15 ans dans la réalité après qu'une législation ait été mise en place.
Adrian Watts, le directeur des ventes et de la distribution chez TheTrainline, un moteur de réservation anglais a indiqué qu'alors que les hommes d'affaires n'utilisaient auparavant le train que pour des voyages de moins trois heures, cette habitude est en train de changer.
Il a affirmé aux délégués d'ACTE que « ceu-ci pourraient désormais prendre le train pour des voyages jusqu'à quatre heures, quatre heures et demi ».
Mais il a dit qu'il était encore difficile d'obtenir un seul billet pour franchir les frontières nationales et utiliser plus d'une compagnie ferroviaire.
Adrian Watts a indiqué qu'un trajet Londres-Paris puis Paris-Bruxelles n'était « pas » si rare mais qu'il « était toujours très difficile de réserver un seul billet » car il était encore nécessaire d'acheter des billets pour chaque partie du trajet à différents endroits.
Il a expliqué que l'industrie ferroviaire manquait d'un organisme tel que la IATA pour les compagnies aériennes. La IATA a permis de mettre en place des standards pour l'industrie aérienne.
Pour plus d'informations, visitez thalys.com, thetrainline.com, acte.org.
