La politique mise en place dans la ville a conduit à une forte hausse des faillites en 2024. Le départ de Ryanair est également une grande perte pour l'agglomération…
L’écologie c’est bien mais cela s’applique à tous les partis. L’écologie n’est pas de droite ni de gauche, or en France comme en Allemagne elle a été récupérée par des adeptes des politiques de gauche, bien trop idéologiques et excessives.
En Allemagne la politique menée par le parti des Verts a conduit à l’arrêt du nucléaire et à l’investissement dans le solaire et l’éolien avec les résultats désastreux que l’on connaît aujourd’hui. En France il en a été de même avec le parti écologiste fervent défenseur de l’arrêt du nucléaire et de la centrale de Fessenheim.
Par ailleurs l'écologie n'est qu'un paramètre parmi d'autres dans la gestion d'une ville et ne doit pas devenir un objectif prioritaire au dépend de l'économie.
A Bordeaux, l'écologie semble être sacro-sainte ce qui cause des problèmes. La politique du maire écologiste est critiquée pour la piétonisation excessive de l’agglomération mais aussi pour sa saleté ou son insécurité.
Insécurité, impossibilité de se garer, saleté... un seul mandat aura suffit à la gauche pour planter les commerces du centre-ville de #Bordeaux :
— David Angevin (@DavidAngevin) February 24, 2025
+ 40% de liquidations judiciaires en un an.
La ville devient #Nantes et #Grenoble constate la CCI. https://t.co/MaLhXC8zDv
Et l'activité économique est à la peine.
Selon les caméras de surveillance des grands magasins cités par Ouest France, la fréquentation de la rue Saint Catherine, la principale artère commerçante de la ville a baissé de 3 millions de visiteurs l'an passé.
Les tickets de caisse ont montré « la disparition d’une clientèle extra-rocade qui ne peut plus circuler, ni se gare dans une ville apaisée voulue par le maire écologiste ».
La situation devrait empirer en 2025, alors qu’une ZFE a été mis en place depuis le 1er janvier 2025 ce qui empêchera les nombreux habitants des petites villes voisines de faire ses courses dans la ville.
La ville a par ailleurs décidé de taxer les SUV comme à Paris, d’augmenter le prix des parcmètres avec la disparition de nombreuses places en surface.
Comme le note le Figaro « rue Cabirol il faut débourser 15 euros pour 4 heures» ce qui éloigne bien évidemment de nombreux automobilistes.
On marche vraiment sur la tête en France et l’on voudrait tuer l’économie que l’on ne ferait pas autrement.
La ville de Bordeaux devient un ghetto où seuls les habitants peuvent circuler.
Mais les habitants ne devrait par tarder à comprendre les conséquences de cette «boboisation» de la ville : une forte hausse du chômage et une croissance économique en berne qui leur apportera à moyen terme bien des soucis.
Les commerces disparaissent...
D’ailleurs les chiffres de la CCI publiés pour 2024 sont particulièrement funestes.
Les liquidations judiciaires ont augmenté de 40 % en 2024 avec une hausse des procédures de 36 %.
Les secteurs du commerce, de l’hôtellerie-restauration et du bâtiment sont les plus touchés.
En 2022, la baisse de 60 % des logements neufs avait déjà conduit à la chute les promoteurs comme Aqprim et Anthélios.
« Seulement 17 % des dirigeants girondins ont confiance dans l’avenir de l’économie nationale. On est à un seuil jamais atteint jusque là» note la CCI relayée par Sud-Ouest.
...ainsi que les compagnies low-costs
A ce bilan inquiétant s’ajoute le départ de la low-cost Ryanair qui assurait de nombreuses destinations au départ de Bordeaux et amenait des touristes et dynamisait l’économie. Pour la ville de Bordeaux le départ de Ryanair signifie une perte très importante de flux touristiques depuis 39 destinations. Le nombre de destinations de l'aéroport a été considérablement réduit ainsi que l'attrait de la capitale aquitaine. Le départ de Ryanair a engendré la perte de 90 emplois de pilotes et de stewards/hôtesse ainsi que d'ingénieurs qui seront délocalisé vers d'autres villes d'Europe. Tous les vols ont été supprimés depuis novembre 2024.
Certains trouvent cela normal. Mais pour beaucoup la perte d'une compagnie aérienne avec de multiples liaisons à l'international est une perte considérable pour le tissu économique local.
Mais cette politique verte, Bordeaux n’est pas la seule à en faire les frais on pourrait parler de Grenoble, Nantes ou Paris, cette dernière étant dirigée par un maire socialiste mais dont la politique est très « verte ».
On peut parler également de l’Union Européenne où l'idéologie écologiste a pris le dessus sur l'économie. Ces dernières années l'UE a imposé les investissements dans les énergies renouvelables, les DPE ou les ZFE qui tuent l'immobilier, le secteur énergétique ou l'automobile. Ces politiques ont été initiées suite au Pacte Vert défendu par les écologistes avec le poids important des Verts allemands qui ont perdu de nombreux votes ces dernières années.
Le chefs d'entreprises bordelais notent les problèmes qui découlent des ces politiques: inflation, baisse de la demande, poids des charges, hausse du coût de l'énergie...
L'indice de confiance des entrepreneurs bordelais vis-à-vis de l’économie nationale s’est effondré (-11 points) et atteint un niveau inférieur à celui de la période COVID.
Sans une prise de conscience des français comme des allemands rien n’est possible. Les résultats économiques catastrophiques de l’an passé en France ou les faillites dans leurs villes pourraient cependant les réveiller...
Les votes ont des conséquences qui peuvent être désastreuses pour l'économie. On est en train de transformer les villes françaises en de gigantesques parcs d'attractions sans activité économique.
A ce titre la révolte de l'écrivain Alexandre Jardin contre les ZFE montre le décalage de plus en plus grand entre les politiques et la majorité des français.