Le groupe chimique américain va suspendre son activité en France du fait de normes écologiques trop sévères…
On a parlé de l’impact catastrophique du Pacte Vert européen sur l’ensemble de l’économie française. Les ZFE et les contraintes sur les voitures thermiques tuent le marché automobile, les obligations ridicules scientifiquement d’investir dans l’éolien et le solaire renchérissent terriblement le coût de l’énergie pour les français et les DPE tuent le marché de l’immobilier en obligeant à des rénovations extrêmement couteuses.
Mais il est un autre domaine où l’UE a un impact délétère : l’industrie chimique.
Le groupe chimique américain Chemours qui appartenait auparavant à Dupont de Nemours a annoncé qu’il allait quitter la France. Son site à Villers-Saint-Paul dans l’Oise va fermer à partir de juin 2025. C’était pourtant la seul usine chimique du groupe en France.
L’usine fabriquait des mousses anti-incendie et avait été autorisée à produire des membranes ionomères pour la production d’hydrogène vert.
Le groupe devait investir 186 millions de dollars pour passer la norme Seveso Haut et embaucher 80 salariés en plus de la cinquantaine de salariés actuels. Un projet qui est désormais enterré du fait d'un potentiel plus bas que prévu pour l'hydrogène.
« L’arrêt de cette production s’explique en raison de la réglementation européenne sur l’interdiction des PFAS et la concurrence des produits de substitution...Le projet d’extension pour la production d’hydrogène est actuellement suspendu en raison de l’évolution du marché» a déclaré le groupe. Les clients du groupe se tournent vers les produits sans PFAS du fait des nouvelles réglementations.
Après l’automobile, l’énergie et l’immobilier, les lois européennes tuent le secteur chimique.
La chimie européenne va d'autant plus mal que ce secteur est très gourmand en énergie et que les prix européens de l’énergie sont non compétitifs au niveau mondial. L’Allemagne avait pour atout son industrie avec plusieurs secteurs phares : chimie, automobile, machine-outils. Bayer, BASF, Henkel, des leaders de la chimie ont vu leurs marges baisser car leur activité est très haute intensité énergétique : le hausse des prix de l’énergie en Allemagne lamine leurs marges. L'Allemagne a ainsi été le seul pays en récession du G7 en 2023 et a connu une seconde récession en 2024 avec une contraction de son PIB de 0,2%.
L’UE est-elle vouée à se transformer en une immense Venise, une zone touristique sans activité où les riches étrangers viendront dépenser leurs fortunes ?
C’est ce qui se prépare sans doute tant les règlements européens de ces dernières années sont hors sol. Et c'est ce que montrent les derniers chiffres d'Air France où les américains fortunés viennent passer leurs vacances en Europe.
La dernière idée de l’UE est désormais d’emprunter 800 milliards pour faire la guerre, ce qui risque de faire fuir les touristes également mais aussi de mettre l'ensemble des pays européens dans une situation financière intenable. Rappelons que récemment la note de la dette a été mise en perspective négative par S&P avec un rang AA-. Cela devrait renchérir le coût d'emprunt dans les prochains mois...