L'émirat de Dubaï va apporter du cash à la compagnie Emirates pour éviter qu'elle ne sombre…
L'émirat de Dubaï va voler au secours de sa compagnie nationale a assuré le Cheikh Mohammed ben Rached Al-Maktoum.
Il a fait cette annonce sur Twitter sans préciser le montant du renflouement :
.@Emirates, our national carrier, positioned Dubai as an global travel hub and has great strategic value as one of the main pillars of Dubai's economy, as well as the wider economy of the UAE. We will announce further details about the equity injection and more measures soon. pic.twitter.com/wdcrn2trO9
— Hamdan bin Mohammed (@HamdanMohammed) March 31, 2020
Il s'agira de la deuxième aide directe reçue par Emirates après celle obtenue en 1985.
Emirates a décidé de suspendre la plupart de ses vols de transport de passagers depuis le 25 mars.
Emirates continue cependant à opérer des vols de frets et a opéré quelques vols de rapatriement.
Ayant reçu des demandes de rapatriement de la part de nombreux gouvernements et clients en faveur, Emirates continuera à exploiter des vols passagers et de fret vers les pays suivants tant que les frontières resteront ouvertes et que la demande sera assurée : le Royaume-Uni, la Suisse, Hong Kong, la Thaïlande, la Malaisie, les Philippines, le Japon, Singapour, la Corée du Sud, l'Australie, l'Afrique du Sud, les États-Unis et le Canada.
Emirates réduit ses coûts et les salaires de ses employés
La compagnie a par ailleurs mis en place plusieurs mesures de réduction des coûts: report ou annulation de dépenses discrétionnaires, gel des activités de recrutement, mesures d'économies avec les fournisseurs, invitation aux employés à prendrais congés payés ou non payés, réduction temporaire de salaire pour la majorité des employés pendant 3 mois allant de 25à 50%, réduction des salaires des présidents de 100%…
Les compagnies aériennes du monde entier ont pris des mesures drastiques pour leur survie alors que de très nombreux vols ont été suspendus suite à l'épidémie de SARS-CoV-2 : voir notre article les compagnies aériennes luttent pour leur survie.