Le groupe Lufthansa a annoncé un résultat d'exploitation global de 76 millions d'euros pour 2010, dont 382 millions pour l'activité transport de passagers de Lufthansa. Austrian, Bmi ont affiché une perte. Swiss a particulièrement bien traversé la crise.
Les résultats sont nettement meilleurs en 2010 par rapport à l'année passée puisque le résultat d'exploitation a été multiplié par cinq (130 millions d'euros en 201).
Le groupe a déclaré que ce résultat positif était «principalement due à une hausse de la demande et des ventes au niveau du trafic international de passagers et de marchandises, ainsi que la mise en œuvre réussie des mesures de réduction des coûts dans tous les secteurs d'activité du groupe et la réalisation des potentiels de synergie au sein de Passenger Airline Group».
Mais alors que tous les secteurs d'activité au sein du groupe Lufthansa ont enregistré des bénéfices d'exploitation, certaines compagnies aériennes sont toujours dans le rouge.
Austrian Airlines a affiché une perte de 66 M €, contre 39 millions pour Germanwings et 145 millions pour Bmi. Swiss en revanche est sorti de la crise avec un bénéfice d'exploitation de 298 millions d'euros, une très bonne performance.
Commentant ces chiffres individu, le groupe a déclaré que «les deux compagnies aériennes [Bmi et Austrian] continueront à appliquer systématiquement les mesures de restructuration mises en place, tandis que Germanwings a poursuivi sa ».
Le groupe a souligné que le lancement de l'A380 par Lufthansa, l'introduction de sa cabine Europa et la réintroduction de l'accès Internet en vol sont «quelques-uns des investissements de l'année passée qu'a effectué Lufthansa dans ses services à bord et au sol».
Cependant Christoph Franz, le CEO du groupe Lufthansa a prévenu que «ne sera pas une promenade dans le parc».
«Les vents contraires de la concurrence sont de plus en plus rude sur les routes européennes et sur les vols long-courriers vers l'Asie et les Amériques», a-t-il dit.
«L'impôt allemand sur le trafic aérien frappe les compagnies aériennes allemandes et européennes, ainsi que leurs passagers, où ça fait mal. Les prix du carburant ont atteint des niveaux record. Et nous ne sommes pas à l'abri des conséquences des troubles politiques, attentats terroristes et catastrophes naturelles» s'est-il inquiété.
Mais il a dit que la société «attend de ses revenus et de son résultat un développement positif en », à condition que l'activité ne soit pas affectée par «une augmentation disproportionnée des prix des carburants ou d'autres événements imprévisibles».
