Des négociations ont actuellement lieu au sein d'Air France pour créer une compagnie à coût réduits. nom de code : Boost.
Selon des sources syndicales citées par différents magazines, les négociations vont dans le bon sens entre la direction d'Air France et les pilotes pour la création d'une compagnie aérienne à coûts réduits.
«Un projet d'accord a été discuté hier soir (mardi) et une nouvelle proposition sera faite cet après-midi à partir de 13H00 (mercredi 1er février) » a déclaré Grégoire Aplincourt, président du Spaf (deuxième syndicat de pilotes dAir France).
Ces négociations portent sur les conditions de détachement des actuels pilotes d'AIr France vers la nouvelle filiale: elles doivent être approuvées par le SNPL, syndicat des pilotes majoritaire au sein d'Air France (65% des voix).
Cette nouvelle compagnie opérera avec des pilotes d'Air France sur la base du volontariat, avec des règles d'utilisation adaptées à son positionnement concurrentiel : ce ne sera donc pas tout à fait une compagnie low-cost, mais plutôt à «coûts réduits»
Les hôtesses et stewards seraient par contre recrutés en dehors d'Air France.
Boost exploiterait des lignes moyen et long-courriers actuellement déficitaires ou peu rentables au départ de Roissy.
Le projet vise à confire 28 avions à la compagnie Boost (nom provisoire) soit 10 avions long-courriers et 18 avions moyen-courriers.
Ces avions seraient pris sur la flotte actuelle d'Air France.
Elle utilisera des A340 à son démarrage avant de les remplacer par des A350 d'ici 2020. La cabine de ces avions devrait compter beaucoup plus de sièges éco que les avions long-courriers habituels d'Air France: une classe Business ou adaptée aux hommes d’affaires sera également proposée.
En terme de destination on peut penser qu'Air France proposera des vols vers des destinations très concurrentielles comme la Thaïlande, la Malaisie et des villes touristiques en Europe. La compagnie prévoyait de proposer des vols en Europe à compter de l'été 2017 et vers le reste du monde pour l'hiver 2017/2018.
En prenant cette décision, Air France s'aligne notamment sur le modèle du groupe Lufthansa qui créé il y a quelques années une filiale long-courrier low-cost (et court/moyen-courrier), Eurowings.
