En dehors des micro entreprises, les faillites s’accélèrent encore en mars dans les entreprises de plus de 10 salariés ou de plus de 2 millions de chiffre d’affaires…
Sur toute l’année 2023, les faillites des TPE sont en hausse de 38%, les faillites de petites entreprises en hausse de 41%, les faillites de moyennes entreprises en hausse de 30,3% et les faillites d’ETI-Grandes Entreprises en hausse de 72,7% par rapport à la moyenne de la période 2010-2019.
Et en mars 2023, cette tendance s’accélère selon les chiffres publiés ce jour pa la banque de France.
En mars 2023, les faillites des TPE sont en hausse de 54,5%, les faillites de petites entreprises en hausse de 47,2%, les faillites de moyennes entreprises en hausse de 42,1% et les faillites d’ETI-Grandes Entreprises en hausse de 69,7% par rapport à la moyenne de la période 2010-2019.
Ces chiffres sont catastrophiques car ils montrent une hausse très importantes des petites, moyennes et grandes entreprises qui font le coeur de l’économie. Cela démontre une baisse de la compétitivité des entreprises françaises due notamment à la politique économique menée en France, au renchérissement des prix de l’énergie et à la croissance atone du pays.
La banque de France s’attend à une croissance de l’économie française de seulement 0,8% en 2024. La gestion économique actuelle qui crée de la croissance avec de la dette semble vouée à disparaitre alors que la dette atteint un poids trop lourd dans les finances publiques et que le déficit de l’Etat atteint 5,5% du PIB.
L’IFRAP ainsi s’érige contre ceux qui veulent toujours taxer plus : « eux qui croient que frapper les superdividendes ou les superprofits ou les hauts revenus avec des taxes « exceptionnelles » dont on sait qu’elles ne disparaissent jamais permettrait de résoudre l’équation n’ont rien compris du tout. On parle ici d’un déficit à 154 milliards et ce genre de propositions ne permet que quelques centaines de millions d’euros de recettes en plus. Ce serait même un risque d’éroder la recette sur les revenus du capital en poussant à l’expatriation les plus aisés ».
L'Etat doit baisser les dépenses publiques drastiquement et la dette qui a triplé depuis 2002
«La dépense publique est toujours 2 points au-dessus de 2019 à 57,3 % du PIB en 2023 et de 7 points au-dessus de la moyenne de la zone euro (soit plus de 200 milliards d’euros). Il serait bon que Bercy et ses ministres cessent de nous faire confondre sciemment dépenses et recettes » note l’IFRAP. Voilà ce qui tue la compétitivité des entreprises française un secteur public toujours plus gourmand qui tue l’innovation, la croissance et les entreprises.
Nous payons 30 milliards supplémentaires de fiscalité sur le logement par rapport à la moyenne de la zone euro, 50 milliards supplémentaires sur le capital par rapport à la moyenne, et nos entreprises paient plus de 150 milliards supplémentaires en prélèvements obligatoires par rapport aux entreprises de la zone euro.
«Pour dépenser de l’argent public, il faut créer de la richesse marchande ; pour cela il faut des personnes pour travailler dans des entreprises rentables et des services publics resserrés qu’on ne surpaye pas. Il est temps de demander des comptes et de vraies économies avant que plus aucun investisseur ne veuille nous prêter pour payer les retraites, les salaires publics et les dépenses maladie. Pour réussir le tournant le plus important depuis les années 1970, il va nous falloir avancer sur deux pieds : le travail doit être la règle, que l’on soit natif ou non, et nos administrations doivent justifier l’utilité de chaque euro d’argent public avant de pouvoir le dépenser. Travail et productivité doivent être nos maîtres mots. Pour cela on devra renverser la table du soi-disant « modèle social » note l'IFRAP à juste raison.
Sans un changement drastique de politique, cela risque de finir comme dans l’ex-URSS…
Rappelons que notre dette est passée de 900 milliards en 2002 à environ 3 100 milliards d’euros aujourd’hui