A une poignée de kilomètres à l’Ouest, vers Tipaza, le passage par le tombeau de la chrétienne vaut le détour (en photo ci-dessus). Une soixantaine de mètres de diamètre, pour une hauteur de 33 mètres.
Cette construction pyramidale, qui aurait été construite par la roi Juba II, recouvre un caveau funéraire situé sous la terre.
Dominant la mer, ce tombeau ocre aux multiples colonnes se compose de quatre grandes portes indiquant les points cardinaux.
Si le vent y souffle fort en raison de son orientation et de sa situation couronnant la colline, la vue offerte au sud sur la plaine n’en demeure pas moins splendide.
Tipaza, cette ville côtière implantée au pied du mont Chenoua à l’extrémité des collines du Sahel, conserve les ruines de l’ancienne ville romaine.
Le charme mêlé de la montagne et de la mer confère un intérêt particulier à ce qui fut autrefois une ville-port choisie par les phéniciens pour y établir l’un de leurs comptoirs.
Certes, la muraille entourant la ville, jadis longue de deux kilomètres, n’est plus intacte. Mais la taille du lieu et le nombre de ses ruines témoignent de l’importance de la ville.
Ces ruines qui surplombent la mer offrent une vue extraordinaire, et le contraste de la couleur claire des pierres sur les chemins de sable cuivre et le bleu profond de la mer font de Tipaza un site unique en Algérie.